mercredi 31 janvier 2018

Vivre : Still life / 38






Un peu perplexe, j’ai ouvert l’enveloppe de l’imprimeur.
Elle me semblait contenir un CD.
Non. En fait, j’ai reçu ses vœux les plus nitescents.
Un merveilleux calendrier pour que
« deux mille dix-huit veille sur vous ».
Les douze cartes, dont je n’ai découvert que la première,
sont des petits bijoux d’une jeune graphiste lausannoise.

Je me réjouis d’avance des futures découvertes…
Vivement demain!

mardi 30 janvier 2018

Lire : la quinzième, la seizième et la dix-septième raison




Face à la forêt, bouquin bien calé sur mes genoux, ai entamé ce pavé. L’histoire - ou plutôt : la multitude d'histoires ont vite fait de me happer. 
Dès le début, me suis vue entraînée, comme dans un de ces manèges forains où l’on se retrouve après quelques tours avec son siège à l’horizontale, le souffle coupé, sans savoir ni quand ni comment on va s’arrêter.
Ai beaucoup aimé la liste des dix-huit raisons pour lesquelles Rose, la jolie mère de Ferguson, s’est décidée à épouser son père, le prévenant Stanley :
Quinzièmement : Stanley pensait qu'elle était la plus belle femme de New-York. Elle savait bien que ce n'était pas vrai, mais était certaine que Stanley le pensait vraiment. Seizièmement : il n'y avait personne d'autre en vue. Même si Stanley ne pouvait pas être un nouveau David, il était largement supérieur à la bande de pleurnichards que Nancy lui avait envoyés dans les pattes. Stanley au moins était un adulte. Stanley au moins ne se plaignait jamais. Dix-septièmement : Stanley était juif tout comme elle, un membre loyal de la tribu, mais qui ne s'intéressait pas particulièrement à la pratique religieuse et ne jurait pas allégeance à Dieu, ce qui voudrait dire une vie débarrassée du rituel et de la superstition, avec simplement des cadeaux pour Hanoukkah, de la matza et les quatre questions une fois par an au printemps, la circoncision pour un garçon s'ils en avaient un mais pas de prières, pas de synagogue, pas besoin de faire semblant de croire à ce en quoi elle ne croyait pas, ce en quoi ils ne croyaient pas.

lundi 29 janvier 2018

dimanche 28 janvier 2018

Vivre : les pesanteurs



Francesco dei Franceschi/ Padova / Musei civici
Polyptique de Saint-Pierre / Francesco dei Franceschi/museo degli Eremitani/ Padoue

Le poids des il faut.
Le poids des on doit.
En réalité :
Il ne faut rien. On ne doit rien.
Dans ces moments-là,
ce sont nos envies qui font loi.
Savoir ce que l'on veut et,
dans cet allègement,
laisser la vie reprendre ses droits.

samedi 27 janvier 2018

Vivre : l'avant-première




Le printemps ici ne commence pas le 21 mars.
Il commence un jour d’hiver froid et sec
Par le scintillement d’une voille
Filant droit vers le mitan du lac.

vendredi 26 janvier 2018

Vivre : silences


GB Cima da Conegliano / Madonna con santi (détail) / Accademia / Venise


II y a ceux qui auraient des choses à dire. Ceux qui parlent parfois. Ceux qu’on aimerait entendre. Il y a ceux qui ont des mots à revendre.


Silence radio de la part de G. et Z. : ont-ils vraiment reçu leurs cadeaux ?

Le train a emporté A. et l'écho de ses paroles enjouées a retenti encore durant quelques instants dans le froid.

J’espère toujours de Mme G. une réponse qui ne vient pas.

Nous avons partagé notre repas avec les W., rencontrés par hasard sur les pistes. Après qu'ils nous ont quittés, le souffle apaisant du vent a enchanté mes oreilles.

B. est aux abonnés absents. Je m’inquiète sans doute sans raison. L'année 2017 ne l’a pas ménagée, la voici seule à présent pour s'occuper de ses trois enfants.

Le soleil est en train de basculer. La mèche des bougies émet un léger chuintement en s’enflammant. C'est l'heure bleue, l'heure du silence bienfaisant. Demain apportera peut-être les mots que j'attends.

jeudi 25 janvier 2018

Vivre : le suspens



Les Cluds




Ça a commencé comme dans un roman noir.
Un méchant polar. Des phares dans le brouillard.
Mais au bout de la route, le mystère épais s’est dissipé.
La (dis)solution a été lumineuse :

élémentaire, mon cher Watson !



mercredi 24 janvier 2018

Vivre : le serveur du caffè Pedrocchi




Il y a des êtres comme ça, qui illuminent le monde de leur cordialité. Il nous a reçus tout sourire dans ce café historique non dépourvu d’histoires au quotidien, monument classé et classieux, au centre du centre de la ville.

Contrairement à ses collègues du Florian, qui, à cinquante kilomètres d'ici, déposent devant vous leurs plateaux avec des mains gantées et des moues hautaines (tout en vous taxant de seize euros pour un English Breakfast), lui a les yeux qui brillent, s’inquiète de votre confort, vous prie de vous mettre à l’aise.

Près de la fenêtre : un couple de touriste anglophones termine son déjeuner en jouant les prolongations. Devant nous : trois Italiens élégants discutent d’affaires apparemment très complexes. A l'entrée, s'avance une jeune femme blonde, élancée, portant un manteau jaune à la coupe superbe; elle va s’installer dans un angle et commande une coupe de champagne pour accompagner son club sandwich. Un garçon et une fille, des écoliers dirait-on, sirotent un café après avoir déposé sur la banquette leurs sacs à dos monstrueusement bombés.

Il arrive avec nos théières, accompagnées d’une assiette de cantuccini encore tièdes et d’une bonbonnière en cristal contenant des biscuits frais du jour (petites attentions de la maison). Il nous confie qu’il partira dans quelques jours en train de Venise à Vienne (une ligne spéciale vient d’être inaugurée). On l’imagine heureux de partir (mais on l’imagine tout autant heureux de raconter son aventure quasi Orient-Expressienne à son retour). Le couple de touristes commande un dernier tramezzino en feuilletant son guide avec attention. La jeune femme se penche sur son téléphone.

Nous le complimentons pour la saveur des biscuits : il va immédiatement quérir le pâtisser pour nous le présenter. Un peu gênés, nous réitérons nos compliments. Le jeune homme dûment toqué rosit, comme ses macarons à la framboise. Nous faisons mine de partir. Le serveur s'exclame : de grâce, que nous restions juste un instant encore, le temps que le jeune écolier s’installe au grand piano à queue trônant devant la porte et nous joue un petit quelque chose. Nous avons droit à la première Gymnopédie (fort bien interprétée, ma foi). Puis à un morceau de Mozart (en avant-goût du voyage autrichien probablement).

Nous apprenons que l'adolescent est un excellent élève du Conservatoire et, à ce titre, autorisé à venir s’exercer de temps à autre sur ce magnifique instrument. Grazie! Complimenti! Le couple de touristes applaudit. Nous aussi, naturellement. L'aspirant soliste est ravi. La jeune femme blonde passe un mouchoir sous ses paupières humides (un amant infidèle, peut-être ? quelque obscure nouvelle ? ou alors, un souvenir sensible lié à Satie ?). Les trois Italiens se lèvent, ils semblent avoir enfin trouvé un accord, influencés sans doute par ceux du piano. Quant à nous, repus, adoucis par la musique et les biscuits, nous partons vers les fresques de Giotto, suivis par les notes, par la bienveillance du serveur, ses vœux et sa resplendissante bonne humeur.

mardi 23 janvier 2018

Voyager : Venise, janvier




Dans la ville en vacance,
des travaux de maintenance
des rayons qui dansent
sous le pas lent des passants.

lundi 22 janvier 2018

Vivre : un deux trois soleil!



Ils pleuvent parfois
comme des sucres d'orge
des moments glucose

des facéties de l'hiver.

jeudi 18 janvier 2018

Regarder : Giotto, le renouveau


Déploration Cappella degli Scrovegni
Déploration Giotto / Cappella degli Scrovegni / Padoue

Cette déposition, une merveille d'équilibre :
La composition, parfaite.
L’innovation des postures et des gestes.
La dramaturgie, l'expression des visages.
L'harmonie des couleurs, la douceur des drapés.
C'était en 1303, l'émotion est toujours là.
Cette déposition, je ne m'en lasse pas.

mercredi 17 janvier 2018

Voyager : sur les traces du ragondin


Altichiero / Cappella San Giacomo / Padoue


Scoletta del Santo / Padoue

Tandis que je parcourrai les rues de la ville
que je retrouverai d'anciennes connaissances
sera-t-il encore là, lui, mon infatigable nageur ?

Pian della Valle / Padoue


mardi 16 janvier 2018

Vivre : la traversée de l'hiver / 18





Pendant cet accompagnement, fatalement, on est confronté à sa propre fin.
On s’interroge. On demeure pensif. Et triste aussi.

Mais, le plus dur, c’est quand on en vient à penser : surtout pas ça.

lundi 15 janvier 2018

Vivre : Still life / 37




Nos assiettes : blanches, tournées à la main dans une poterie toscane
Nos casseroles et nos couverts : tous de la même ligne sobre, inoxydable.
Nos verres : achetés par douzaines dans un grand magasin suédois, un de cassé dix de retrouvés.

Il n’y a que nos tasses qui font tache : toutes dépareillées, des élues, des rescapées, 
de brocantes en artisans, de coups de cœurs en coups d'éclats, 
le moment du café devient un bric-à-brac coloré. 

dimanche 14 janvier 2018

Lire : les amours contrariées





Comme il était entendu que Wen ne logerait pas à l’université, nous sommes allés passer deux ou trois nuits à l’hôtel des Collines parfumées. C’étaient à l’époque de jolies bâtisses de brique grise, sans étages. Deux rangées de chambres donnaient sur une cour allongée. On se lavait dans la cour, mais il y avait des salles de bains. A peine installés, nous avons eu la visite de deux policiers, c’était en début de soirée. L’un, qui s’était posté sur le pas de notre porte, a crié à l’autre, qui était resté à l’entrée de l’hôtel : Yige waibin, Yige neibin ! littéralement : un hôte du dehors (un étranger), un hôte du dedans ! Nous avons produit notre certificat de mariage. Ils étaient certainement avertis de notre venue, mais voulaient se montrer. Nos nuits : selon le conseil de Stendhal, je saute le bonheur. [p. 69 (ça ne s’invente pas)]

Jean-François Billeter, éminent sinologue suisse, vient de publier aux éditions Allia ce petit livre dans lequel il raconte la rencontre de sa femme Wen et l'aventure rocambolesque de leur mariage dans la Chine du milieu des années 1960. Parti comme étudiant à l'université de Pékin pour y approfondir ses connaissances de la langue, il fait la connaissance d'une jeune femme médecin. Mais cette idylle naissante se heurte à toutes sortes d'oppositions : les Chinois ne sont pas censés entretenir de relations personnelles avec des étrangers. Pour se tirer de cette situation dangereuse et complexe, il doit introduire une demande de mariage en bonne et due forme. C'est le début de toute une série de tracas et d'une histoire d'amour que la mort même n'a pas su interrompre. L'écriture est sobre : une page de l'histoire de la Chine racontée par le biais de quelques tranches de vie. A travers quelques descriptions retenues (une longue tresse noire sur laquelle il a tiré d'un coup ferme lors de leur première rencontre, une pèlerine vert pomme portée lors d'une balade pluvieuse, une prompte répartie face aux questions de policiers fureteurs), on devine la beauté et la force de caractère de la jeune femme qui sourit sur la couverture.
Wen est décédée en 2012, mais elle accompagne toujours J.F. Billeter. C’est cette présence continue qu’il retrace dans Une autre Aurélia, texte qui attend sagement sur ma pile et que j'ai hâte de découvrir.



samedi 13 janvier 2018

Voir : l'apaisement


Drop / Tom Shannon / Chateau Lacoste / Le Puy-Sainte-Réparade

Le lac : 
une mer d’huile
que les nuages
viennent caresser.

vendredi 12 janvier 2018

Vivre : dialogue sentimental


Sarcophage des époux / Villa Giullia / Rome


Il m’a demandé si je souffrais de solitude. Il a insisté : la solitude me faisait-elle souffrir parfois ?
Je l’ai regardé intensément : beaucoup moins que certaines présences.
A vrai dire : beaucoup moins que la plupart des présences.
En envisageant la question sous un autre angle,
il me semblait que je me sentais bien plus privilégiée par la solitude,
que par la présence d’autres personnes à mes côtés.

(si ce n’était la sienne naturellement, ai-je ajouté, amoureusement).

jeudi 11 janvier 2018

Lire : le monde de Cosey



Dans les BD de Cosey, il y a les voyages, les paysages,
les ouvertures, les rencontres.
Il y a les visages, les regards, 
et cette faculté essentielle de camper un personnage
en une seule bulle, en une seule case.
Keo, incroyable enfant fuyant les Khmers,
 avec un rêve d'Amérique au fond des yeux, 
sera le chemin qui sauvera Art, le vétéran, de son enfer.


Le voyage en Italie / Cosey / Dupuis / 1988 / réédité en version intégrale : 2017



mercredi 10 janvier 2018

Vivre : la traversée de l'hiver / 17




Durant trois mois, arrivant à la gare de G., je montais dans le bus numéro 31, dont la ligne parcourait la moitié de la ville avant de parvenir à ce déplorable hôpital perdu dans la nature. Voici qu’à présent je bifurque directement à gauche, dans une rue animée où se trouve l’établissement appelé « résidence ».

L’accompagnement vers la fin, c’est un peu comme un accouchement à l’envers. Un travail s’accomplit, dans la douleur, avec sollicitude, avec fatigue aussi. C’est un travail exténuant, non dénué d’exaspération et de désespoir, ponctué de brèves pauses, pour reprendre son souffle. Contrairement à l’accouchement, on n’a rien choisi. On ne se réjouit pas des perspectives. On n’entrevoit pas les étapes à venir avec joie et fierté.

Parmi tous les lieux communs entendus durant cette période : Une mère, on n’en a qu’une seule. Vous serez contente de l’avoir fait. Ses sautes d’humeur, il faut la comprendre, c'est la démence, ce n'est pas elle. C'est bien, ce que vous faites pour elle.

Les il faut, les c’est comme ça ont toujours eu le don de me faire sortir de mes gongs. Il n'y a rien d'empathique ou de compassionnel dans les phrases toutes faites. Elles ont tout de même un immense avantage : la tristesse se muant en rage, je récupère des énergies dont j'ai le plus grand besoin. 

mardi 9 janvier 2018

Vivre : rendre son tablier


Rue des cinq Diamants / Paris / 2013

Mieux que rien c’est pas assez.
Un mois après avoir affiché la petite carte
Bien en vue sur mon ordinateur

J’avais fomenté un plan d’évasion radicale.

lundi 8 janvier 2018

Vivre : en assise


Madone (détail) / Bergognone / Accademia Carrara / Bergamo

Peut-être est-ce ce frottement léger du lainage contre ma peau ?
Le silence étonnant du dehors (pas un cri pas un oiseau) ?
La douce mélopée de la chaudière au dedans ?
L’absence de clarté sous mes paupières closes ?
Des froissements imperceptibles dans l’air ?
 Des émanations de cuisine bourgeoise ?

J’ouvre les yeux après ce qui m’apparaît comme un très long moment : 
l’ombre s’est faite à peine plus légère, les contours à peine plus précis.  
A travers tout un ensemble de perceptions, à travers ma respiration
j’ai perçu l’heure, et la saison, et la température de mes émotions.

dimanche 7 janvier 2018

Lire : suivre celles qui regardent


Livre paru aux éditions Rhubarbe

Une perle, une merveille que ce petit livre dévoré (ou plutôt devrais-je dire : bu comme du petit lait?).
Ce dialogue entre deux artistes, l'écrivaine et la graveuse, racontant plusieurs histoires, à travers l'histoire d'une recherche de maison, au fil d'un cheminement finement ciselé. L'habitat comme opportunité de parler du sens de la vie, de l'attention aux choses. Le style est épuré, poétique. Un livre à garder précieusement, pour le relire et le relire encore.

J’aime croire qu’un simple jardin puisse contenir en résumé tout ce qu’un homme est en devoir de comprendre et d’attendre. Limiter le monde à quelques mètres, est une fuite ou une préparation à l’ouverture ? Trop souvent il m’a semblé que la course en avant menait à des impasses : l’agitation, la consommation, le plaisir immédiat. Tout ce qui devrait donner à l’homme le sentiment de sa toute puissance, le rend en fait d’une infinie fragilité. Je mise, comme Nan Shan*, sur le retrait.[p.51]
 *Auteur de "Dresser des pierres et planter des bambous", éd. Les deux Océans, 2002

samedi 6 janvier 2018

Vivre : l'épreuve




Comme pour les humains, les tempêtes passent
Révèlent les fragilités, les faiblesses masquées,
Laissent sur les berges leurs longues traces.



vendredi 5 janvier 2018

Vivre : la tendresse des jours


Fresques bibliothèque de la cathédrale (détail) / Pinturicchio / Sienne

C’est une soirée ordinaire.
Je lève la tête et remarque les deux bougies, près du sofa.
Ce n’est pas moi qui ai pensé à les allumer.
Souvent, je ne pense pas à ces choses-là.
C’est lui, en passant, furtivement.
Elles font partie de ces attentions aériennes,
preuves quotidiennes de son amour.

jeudi 4 janvier 2018

Vivre : de plus belle




Après ces jours dits « les Fêtes »
s’ébrouer
vivement
pour repartir de plus belle.


mercredi 3 janvier 2018

Vivre : l’art de clore



La mère de Patti Smith disait que ce qu’on fait le 1er janvier préfigure ce que l’on fera le reste de l’année.**
Il est aussi possible que ce qu’on fait durant le dernier jour d’une année préfigure ce que sera la prochaine.
Ma main sur la joue de cette vieille femme endormie.
Cet homme, ce simple héros, cette présence lumineuse au cœur de la perte et du silence.
Et puis ces deux personnes, patinées par l'âge, qui ont bien voulu me confier quelques tranches de leur vie.
Et le soleil qui a daigné se déployer en orange et en carmin, tandis que défilait le paysage,
Et ces cahiers qui se sont laissés ouvrir sur de prenantes perspectives,
Et au fond de moi cette certitude d’avoir mené à bien ce que j’avais à faire.
Livre ouvert, yeux grands ouverts, dans un wagon qui roulait sur la bonne voie.



**Just kids, Folio, p. 293

mardi 2 janvier 2018

Habiter : face à la chaîne





La blancheur peut être grise, bleue, rose.
Laiteuse, cassée, givrée.
Platine, métallique, argentée.
Et même, à l'occasion : immaculée.


lundi 1 janvier 2018

Vivre : comme des enfants explorateurs

Giuseppe Palumbo / Visioni del Sud Salento 1907-1959 / Otranto /  2017


Que 2018 porte à partir, à capter, à découvrir
Avec un regard de voyageur, un regard d’enfant explorateur
Un œil neuf et audacieux posé sur les petites et grandes choses de la vie
Pas nécessairement loin, pas forcément vite
Pas après pas, moment après moment
Et puis, naturellement, qu’elle invite à revenir,
Rentrer chez soi, pleins d’expérience et de projets.
En devenir.