Façade de l'église de San Pietro / Cherasco
Comparaison n'est pas raison, oh non.
Oui à l'admiration, surtout si elle mène à l'inspiration.
Oui à une salutaire attention, voire à une belle compassion.
Mais, décidément, comparons avec modération.
[...] tu sais depuis longtemps que mon souhait le plus cher est de devenir un jour journaliste et plus tard une écrivaine célèbre. Réaliserai-je jamais ces idées (ou cette folie!) de grandeur, l'avenir nous le dira, mais jusqu'à présent je ne manque pas de sujets. Après la guerre, je veux en tout cas publier un livre intitulé L'Annexe, reste à savoir si j'y arriverai, mais mon journal pourra servir. Journal d'Anne Frank, p.290
Quand tu seras grande... Peut-être seras-tu avocate. ça t'irait bien avec toute cette mauvaise foi quand tu perds à un jeu. Peut-être seras-tu détective ou journaliste, toi qui notes tout dans un cahier. Quand tu écouteras cette chanson, p.237
A l'instant où certains commencent à beurrer leurs tartines, nous achevons cette première balade de la journée, dégoulinants, épuisés. Pour un peu, nous
serions prêts à nous recoucher. Nous préférons nous affaler, Mister P.
sur sa couette et moi dans mon fauteuil, l'un et l'autre absorbés par la
noble activité du rien-faire en toute majesté.
Le phénomène du voisin gonflable, vous connaissez ? Bien plus qu'une image, il s'agit d'un phénomène économique démontré.En quoi cela consiste-t-il ? "Dans un quartier où il existe des inégalités, les moins riches ont tendance à acquérir des actifs ostentatoires (auto, piscine, rénovations, etc) pour démontrer qu'ils suivent la cadence imposée par les mieux nantis. Mais ils le font souvent à crédit, d'où la hausse du nombre de faillites". En d'autres mots, on peut réduire nos dépenses liées à notre hypothèque ou loyer, mais le comportement de nos voisins peut influencer nos dépenses à la hausse. [p.115]
A côté de nos voisins, on ne veut pas être celui qui a moins de choses ou celui qui semble ne pas avoir les moyens financiers de suivre le groupe. Donc, on a tendance à faire certains achats, même si on n'en a pas réellement besoin, uniquement pour bien paraître. Ah! La pression sociale! [p.115]
Dans un monde de comparaisons, d'influenceurs/euses censés nous pousser à suivre la cadence, à élever nos piles de choses à voir/faire/lire/expérimenter, une démarche comme celle de Vicky Payeur est bonne à prendre. Car dans le fond, comme l'affirme A., c'est à nous et à nous seuls de déterminer qui est le maître à bord de notre existence.