mercredi 27 juillet 2016

Voyager : l'appel des cimes


Bien que vivant dans un pays alpin, où pratiquement tout le monde pratique le ski ou la marche selon la saison, où pratiquement tout le monde possède ou connaît quelqu'un qui possède un chalet, je n'aime pas la montagne.
J'apprécie de la regarder, de loin, depuis la plaine ou depuis l'avion. Je suis époustouflée par sa majesté. Mais, arrivée sur place, malgré l'indéniable beauté, j'éprouve très vite une sensation d'enfermement.
Et je pense avec nostalgie à la mer. Inmancablement.
Il n'empêche, quand se pointe la canicule, j'ai toujours une pensée émue pour cet endroit : en descendant du Grand-Saint-Bernard, sur le versant italien, il y a un espèce de troquet, un peu plus qu'un bistrot, mais certainement pas un restaurant. On y sert quelques spécialités locales, des fromages, des charcuteries, sur des assiettes en plastique. Le tout accompagné d'un vin ouvert, léger et pétillant, qu'on déguste ensuite sur les bancs en retrait de la route.
Cet endroit constitue une halte idéale pour les motocyclistes. Il y règne une atmosphère de fraîcheur et de calme. On voudrait y passer la journée (et du reste personne n'y trouverait quelque chose à redire).
Oui, quand il je dégouline et que mon coeur bat la breloque, j'ai juste envie de me retrouver là-haut.

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