vendredi 24 novembre 2017

Voyager : à travers le Haut-Doubs




Le trajet a duré près de deux heures.
Le vent s’était levé et faisait danser les arbres.
Sur la chaussée, illuminées par les phares,
les feuilles voltigeaient et travaillaient des pointes.
On aurait dit des petits rats devant Degas.


3 commentaires:

  1. J'aime bien l'idée du vent "qui fait danser les arbres". Et les feuilles qui travaillent "leurs pointes". C'est un beau ballet que celui auquel tu nous convies aujourd'hui. Bisous et belle fin de journée.

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  2. Joliment bien évoqué ce ballet de feuilles.
    Casse-noisettes est passé par là, sans doute, il ne reste plus que les branches... ;-)
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. IL y avait quelque chose de féerique, dans cette valse des arbres et des feuilles, au bord des routes. Piotr Ilitch en aurait été inspiré, c'est sûr. Hélas, pas de jeune prince à leurs côtés. J'ai dû garder le mien : un bon vieux crapaud patiné par les années, que j'embrasse soir et matin, mais qui refuse de se transformer! décidément, la vie n'est pas un conte d'Hofmann! Belle soirée, très chères, portez-vous bien!

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