jeudi 1 février 2018

Vivre : fausse route




Ô crétin qui klaxonne là-derrière, 
si trois voitures s'arrêtent au milieu de la nationale,
c'est qu'il s'agit d'un cas de force majeure.
Le cygne, plus tout à fait un bébé, plutôt un ado :
des plumes beiges et l’air affolé,
dansant une drôle de sarabande sur la chaussée, 
un pas en avant, deux autres en arrière,
ne savait plus où aller, perdu, décontenancé.
Imaginer son pauvre cœur tourneboulé.
Sortir, lui parler, l’inviter à rejoindre le lac, 
juste derrière le bosquet.



2 commentaires:

  1. Coucou. Pauvre cygne tout affolé. Je comprends son désarroi mais heureusement, il n'a provoqué aucun accident et il a pu regagner son lieu de vie.

    Faire fausse route... combien d'entre nous font fausse route? Et combien bénéficient d'une aide pour retrouver une voie plus juste, plus bénéfique, plus en conformité avec leurs valeurs? Ton cygne me fait penser à toutes ces personnes qui oeuvrent dans le domaine du social et qui tentent, par tous les moyens de tendre la main à ceux qui s'égarent.
    Merci Dad pour ce joli billet. Et bises alpines enneigées. Tu avais raison, l'hiver est revenu. Youpie. :-))

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  2. Oh merci à toi, Dédé, pour ce commentaire sensible, qui me touche énormément. c'est vrai qu'il y a des analogies entre toutes les expériences de la vie, il n'y a pas de petite ou de grande vie. Il n'y a que...des vies. Et une vie de sauvée, humaine ou animale ou végétale, c'est un monde un tout petit peu meilleur. Skie bien, ma belle, profite! Dad

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