dimanche 30 septembre 2018

Vivre : le manque


Punta della dogana / Venezia

Chaque année, à fin septembre, ça me reprend :
je me souviens des mois passés là-bas, 
de cet automne qui n'en finissait pas
(y a-t-il du reste eu un hiver cet hiver-là?)
des étudiants flamboyants sur les Zattere, 
des cours plus rasants que la lumière,
et des flots ambrés, et des façades qui tanguaient
et cette impression d'irréalité qui ne me quittait pas :
le matin sortir de chez moi, bifurquer au coin d'une calle
et me retrouvée assommée, grisée, aveuglée par la Piazza. 

2 commentaires:

  1. Il y a des lieux comme celui-là qui marque à jamais. Moi c'est l'île de Skye. Balayée par les vents. Bises alpines et belle fin de dimanche.

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  2. La fascination des îles... mon île à moi accueille aussi beaucoup de vents : le scirocco, la bora, le libeccio (qui vient de Lybie), le maestrale, la tramontane et quelques autres... tu as raison : parler d’une île, c’est parler de vents. De ciels et de vents... belle soirée à toi, chère Dédé !

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