lundi 17 août 2020

Vivre : leçon d'humilité


Dans une rue de Padoue
 
Devant l'entrée du théâtre olympique à Vicence, un jeune homme souriant plante les freins, pose le pied à terre, s'adresse à moi avec une émouvante requête.
Entrant dans un restaurant, un homme d'une stupéfiante beauté, la quarantaine, élégamment habillé, se tourne dans ma direction et s'exclame : Oh! Amore!
Sur un trottoir, un retraité bien mis, très digne,se penche, implore humblement le droit à une caresse (il sera snobbé).
Il en va de même pour des femmes, de tous âges et de tous milieux.
Tout ce petit monde succomberait-il à mon charme ? Aurais-je lieu de booster ma vanité ? Eh non,  hélas, non ...
C'est mon chien, P., étonnant et sublime croisé, avec des yeux et une silhouette à craquer, qui attire toutes ces attentions (et des faveurs par milliers).

6 commentaires:

  1. N'est-ce pas une manière de s'adresser à la maîtresse du quadrupède ?
    😉

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    1. :)) Cette interprétation est flatteuse, mais ne tient pas la route. P. rayonne et séduit tous azimuts. C'est un être rare et solaire. Mais... ton commentaire pourrait me donner des idées : quel fabuleux plan pour aborder la gent masculine, entre... 7 mois et 177 ans !

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  2. Tel maître, tel chien ...le contraire est aussi possible !

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    1. :)) Dans ce cas, P. a surtout pris de moi la... gourmandise !

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    2. Ah bon? Tu cours aussi après les mulots? 😊

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    3. :)) Je vois que les mulots t'ont marquée. Toujours membre honoraire de l'AMT (Association des Mulots Terrorisés)? Je songe parfois à adhérer, mais je crois que P. ne me le pardonnerait pas.

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