mercredi 29 août 2018

Voyager : le voyage immobile




A la terrasse du café Tri Volta
une brise légère entrait du Sud
par les fenêtres ouvertes sur le port.
L'air ardent des trois ventilateurs
rajoutait de la chaleur à la chaleur.
Penchée sur mon calepin 
j'aurais pu vivre là tout mon voyage :
manger, lire, boire, écrire
sentir mon souffle aller et venir
dans ce passage dioclétien.

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