Éberluée par la quantité de contenants jetables qu'on nous remet de
plus en plus souvent, moyennement
convaincue par la nécessité de ces emballages
prétendument verts et récupérables, méditative devant l'abandon
progressif des services et couverts de longue durée, je me demande si ces nouvelles formes de consommation aux vertus affichées ne comportent pas surtout des coûts cachés.
Haro sur le plastique, oui, sur le plastique que l'on jette, qui pollue la planète. Mais le plastique qu'on possède depuis belle lurette autant le garder et l'utiliser avec simplicité et créativité.
Cette
vieille boîte est doublement verte. Quand son système de
fermeture s'est cassé (ô calamité de l'obsolescence programmée!) il n'a pas été
question de la jeter. Elle devait durer. Grâce à un bête élastique jaune, la
voilà prête à assumer son rôle de boîte à goûters, sans emballages
éco-pas-très-logiques, bambou, bois, papiers, respectueux de l'environnement (hmm...) fabriqués avec des matériaux de provenance incertaine et qui servent dix secondes avant d'être bazardés. Tendue à la boulangère, emmenée sur les marchés, serviable de manière renouvelable, elle m'a définitivement emballée.
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