Et voici donc revenu le plein été, saison des vacarmes et des vrombissements, des écarts et des éclats, des départs et des retours, des valises à faire et des nœuds à défaire, saison où l'on se sent marri de ne pouvoir faire partie des caravanes, où l'on s'exaspère de devoir attendre son tour, où l'on dépense autant qu'on se dépense, où l'on crie, où l'on chante, où l'on se réjouit et l'on subit.
J'ai appelé la maison magique qui nous accueillera près de Florence quand le froid sera de retour. Un voix fraîche et calme m'a répondu : oui. La chambre numéro quatre pour trois nuits. Simplement : oui. Ah! ces voix qui sont ce qu'elles sont, qui font ce qu'elles ont à faire, sans trop en dire, en prenant le parti de la compétence, de la juste distance, loin des fureurs et du bruit...
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