Parfois, le ciel daigne s'ouvrir et nous offrir une illusion d'été. Le chien s'étend alors durant des heures sur la terrasse, offrant sa panse à la chaleur avide de le dévorer. Il me semble à chaque fois proche de se liquéfier. A l'ombre, j'enfile mon tablier japonais. Je me lance. Cuisiner est une des activités que je préfère (l'autre jour, j'ai soigné une méchante céphalée en retroussant mes manches pour préparer une ciambotta, peut-être pas des plus authentiques, mais certainement des plus roboratives.) Ce matin, en rentrant, nous avons trouvé un bon kilo de groseilles devant notre porte. L'occasion de me lancer dans quelques expériences : mixer ou pas ? filtrer ou pas ? ajouter quelques abricots pour atténuer l'acidité des Ribes ? jeter négligemment quelques tronçons de vanille, une ou deux étoiles de badiane ? et pourquoi ne pas tenter un alliage avec la rhubarbe miraculeusement trouvée sur le marché ?
Les heures passent que je ne vois pas passer. Les podcasts se suivent qui veillent à me cultiver. Les confitures s'alignent qui seront testées pas plus tard que demain sur de belles tranches de pain frais.
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