samedi 9 décembre 2017

Vivre : le choc de l'aube


Photo tirée du net, sur quizbiz 


Le sot, le benêt, où avait-il donc la tête en cette aube glacée?
Dans la lune, sans doute, qui formait un berceau tout là-haut.
Arrivé comme un bolide dans notre baie vitrée,
le jeune busard semblait sacrément secoué.
L’ai découvert à demi-assommé, affolé,
se mouvant en soubresauts sur le sol givré.

Il m'a fallu quelques secondes pour oser l'approcher :
comment s'y prendre, avec ce rapace de toute beauté?
Pieds nus, torchons à la main, l’ai hissé sur la rambarde.
L'étourdi s’est laissé faire, un peu confus, vaguement humilié,
puis finalement retrouvant tant bien que mal sa  majesté,
 il a déployé ses ailes et disparu dans la forêt.



1 commentaire:

  1. A défaut de busard, c'est une mésange charbonnière qui s'est fracassée ce matin contre ma vitre, j'ai cru à un garnement lançant une boule de neige.J'ai vu l'oiseau tremblant qui dodelinait de la tête. Heureusement il est reparti d'un vif coup d'aile, se poser sur une frêle branche du sapin d'en face. J'ai pensé que l'apparente fragilité peut cacher une force. Ça m'a rassurée.
    ¸¸.•*¨*• ☆

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