jeudi 19 juillet 2018

Voir : route barrée




Pour la troisième fois, j'ai tenté de prendre la route.
Cette  fois encore, malgré la complicité évidente des deux stars,
malgré les longs regards de Clint sur Francesca
j'ai recommencé à bailler à m'en décrocher la mâchoire.
Ce scénario barbituromantique, impossible d'y croire.
On connaît d'avance le déroulement de l'histoire :
ils vont s'aimer et s'aimeront toujours mais ils se séparent.
Le meilleur du film tient sans doute dans cette image-là :
le regard du génial Clint, le sourire de Francesca.

5 commentaires:

  1. Arf... et pourtant cette scène déchirante durant laquelle Francesca, assise dans le van à côté de son mari, voit traverser Clint sur la route et ce gros plan sur sa main qui se crispe sur la poignée de la voiture. Est-ce qu'elle va oser ouvrir la portière, sortir de la voiture et rejoindre son amour? Et non, le feu devient vert et elle reste là, pantelante.
    J'ai toujours trouvé une grandeur d'âme à Francesca: rester aux côtés de ceux qu'elle aime, sa famille, quitte à s'oublier et perdre le Grand Amour, celui qu'on ne rencontre peut-être qu'une fois dans une vie. Combien de femmes l'ont-elles fait?

    Bises alpines.

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  2. C'est étrange, j'ai toujours pensé que la véritable liberté, pour une femme (comme pour un homme du reste) c'est de faire le choix de ses sentiments. Tu vas sourire : je trouve que Francesca n'est pas assez ... émancipée, affranchie des valeurs morales dans lesquelles elle baigne. Je la trouve très conventionnelle. Cette aptitude à faire passer les autres avant elle, cette abnégation, l'éternel renoncement féminin, en somme, brrr! Beau vendredi, demain, chère Dédé!

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  3. "Grandeur d'âme" peut être couplée avec "abnégation"... non?
    A vos stylos! vous avez 4 heures. :-))

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  4. Justement : "Grandeur d'âme" au féminin me semble beaucoup trop souvent couplée avec "abnégation". ça fait partie des modèles courants en littérature, en art. ça me dérange. J'aime mieux qu'une femme soit un peu égoïste, un peu moins maternelle, un peu moins disponible. Bon, ça y est, me voilà démasquée : j'ai toujours été une très mauvaise mère, une compagne très égocentrique, une fille très indigne. Et si Clint était passé dans la Broye... ah là là!

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    1. :-))))) Tu me laisses mon Clint stp! Grrrrrrr...

      Allez, je vais relire Jane Austen. :-)
      Bon vendredi.

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