A deux pas du fleuve, je me pencherai sur la carte, hésitant entre panzanella, ribollita, pappa al pomodoro, tous ces plats du pauvre qui savent réconforter sans rien gaspiller, j'étendrai sous la table mes mollets donnant quelques signes de contrariété je passera en revue sur les parois quelques photos attestant d'un valeureux pédigrée, je tirerai d'un sachet un ou deux bouquins, des noms aux sonorités étrangères, des titres en italien, je laisserai un air doux entrer par la porte régulièrement ouverte et mal refermée, un air qui viendra parler de renaissance à cette ville qui l'a vue naître et ne cesse de l'encenser. Malgré moi, je me mettrai à attendre l'été.
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