Labyrinthe / façade / cathédrale de Saint-Martin / Lucca
Il
y a parfois de ces journées où tout semble foirer. Ces journées épuisantes où le monde entier semble vouloir s'opposer.
Des portes fermées, des rendez-vous ratés, des impossibilités. Comme une
impression de donner des coups de pieds dans un portail en fer et de se
retrouver et avec le portail cadenassé et avec un pied amoché.
"Una giornata no", comme disent les Italiens. Bref, des journées où le monde refuse désespérément de se conformer à nos volontés.
Pour
sortir du labyrinthe, une seule opportunité : s'arrêter, respirer et se
donner la peine de faire un pas de côté. Observer le ciel, une certaine
qualité de bleu et une certaine qualité de vert, des enfants en train
de se courser, la danse lente des nuages sur les pierres lustrées.
Accepter ce qui est. Prendre ce qui est. Embrasser le monde tel qu'il
est. Donner aux anges la possibilité de se manifester. Et...
... généralement, durant les heures qui suivent les jours sans, tout se passe avec une extrême fluidité (alors, ô mystère, ô générosité, on bénit la vie et toutes ses infinies prodigalités).
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