On ne peut pas toujours partir, on ne peut pas toujours voyager, mais on a besoin de souffles et d'atmosphères pour raviver les souvenirs. Quand j'aspire à retrouver les rives d'Ishøj, les étendues livides et désertées, la bise mordante qui rejetait inévitablement vers le musée je viens enfoncer mes bottes dans cette plage. Je retrouve d'un coup, cernée par le chien et ses grognements de sioux, l'étonnement et le silence, les tableaux et la blancheur, et la saveur de cet infâme café danois que j'avais fini par aimer.
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