samedi 3 juin 2017

Lire : La brebis islandaise, la murène et l’araignée


Reproduction carte ancienne tirée du net



R. me l’a glissé dans la main à l’aéroport.
Le Vargas nouveau est arrivé et c’est une bonne cuvée.
(j’avoue que l’irruption de Robespierre dans le précédent m’avait moyennement captivée).
Celui-ci, j’ai dû me discipliner sévèrement, faute de quoi il ne m’aurait pas fait deux jours.

Pour résumer l'enquête principale : une série de décès par morsures de recluse sévit parmi des vieillards dans la région de Nîmes. Le taux inexplicablement élevé intrigue le commissaire et suscite une stupéfiante connerie chez Danglard.

Retrouver la brigade, ses délirantes cohérences (ou ses cohérents délires), ses intrigues enchevêtrées, quel délice ! Et cet usage des adjectifs qui n’appartient qu’à Fred, et ces atmosphères embrumées!
(bon sang, mais qu’est-il donc arrivé à Danglard ? et que va-t-il advenir des merleaux ?)
Il y a juste un hic, peu de chose, le résultat d’une longue fréquentation :
j’ai pressenti assez vite qui était l’assassin. J’avais envie de prévenir Jean-Bapt, mais comment faire ? Il était perdu dans ses brumes et il fallait le laisser avancer à son rythme.
C’est à la page 450 qu’il y est arrivé. Enfin ! Et puis, l’essentiel, en suivant Adamsberg tenu de franchir le 52ème parallèle, ce n’est pas tant le but, c’est le chemin tortueux que l'on emprunte.

Le mot de la (presque) fin : «Tant il est vrai qu’à force de bavarder, on finit par bavarder». On ne saurait mieux dire.  



Quand sort la recluse, Fred Vargas, Flammarion

8 commentaires:

  1. Et dire que je n'ai lu qu'un Fred Vargas dans ma vie...c'est mal? 😂

    RépondreSupprimer
  2. Vargas, c'est comme tout chose qui a du caractère: On aime ou on n'aime pas. ZB n'a jamais pu entrer dans cet univers, qui met à mal son esprit rationnel. R. se marre comme une baleine dès les premières pages. Quant à moi... j'attends déjà le prochain (dans deux ans), je piaffe. Et toi, tu ne nous parles jamais de tes lectures, qu'est-ce qui te passionne et te fait vibrer, voire marrer? A quand un post littéraire ? Bises marines! D.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah. Ma chère. J'avais parlé d'une auteure que j'aime bcp sur mon blog quand j'avais reçu le fameux Liebster Awards. 😊 Je te laisse aller regarder. Mais en ce moment, je lis du Maurice Zermatten: "l'homme aux herbes". J'avais envie de lire quelque chose en lien avec la nature et ce qu'elle produit pour nous soigner. Une envie comme cela de dépasser la médecine traditionnelle vu mon état de santé...bises ma belle.

      Supprimer
    2. Eh bien... pourquoi ne pas nous écrire un beau billet sur Marguerite Y. (les Mémoires d'Hadrien) ou, pour rester dans le monde latin, sur Marc-Aurèle et ses pensées pour lui-même? Je me réjouis déjà. A propos de plantes, j'ai mangé hier des herbes étonnantes, qui ne poussent que sur des îles et au nom imprononçable, et des algues délicieuses, sûr, que cela peut nous guérir aussi par l'estomac. Bises vitaminées! D.

      Supprimer
    3. Peut-être...un jour. 😊

      Supprimer
    4. Peut-être...un jour. 😊

      Supprimer
  3. Alors moi, c'est encore pire: je n'ai jamais lu Vargas. Et pourtant j'achète le dernier en date chaque fois pour l'offrir à mon fils...
    Tu me donnerais presque envie, là.
    Mais avant que tu me poses la même question qu'à Dédé, c'est vrai, je ne parle pas non plus beaucoup de mes lectures.Sans doute parce que d'autres font ça tellement mieux que moi, dans la blogo...
    Bisous belle amie
    ¸¸.•*¨*• ☆

    RépondreSupprimer
  4. Yes, je vais te le demander quand même : quels sont donc tes bouquins préférés ? As-tu un livre doudou? Quel auteur te tombe-t-il des mains? Oh! Je sais, ce sont des questions très intimes, mais... quand même utiles pour mieux connaître quelqu'un. Passe un beau dimanche et profite de faire voleter ta chevelure au vent! D.

    RépondreSupprimer