Vaste programme énoncé en peu de mots qui vont à l'essentiel... mais quand même, quand je me retrouve face à certaines personnes qui ont un pouvoir décisionnel que je n'ai pas et qui pensent tout savoir et en fait ne savent rien, cela me fait bondir intérieurement. J'essaie alors (comme hier en colloque...) d'exprimer un point de vue éthique et je me retrouve devant un mur... de bêtises. C'est quand même difficile dans ces moments-là de ne pas vouloir changer les choses et les gens.
Quant à la photo: je me pose une simple question. Très souvent tu nous montres des détails dans les tableaux que tu présentes mais comment arrives-tu à faire ce genre de photos car très souvent dans les musées, on nous interdit maintenant de prendre la moindre photo...
Point numéro 2 : désolée de te contredire, ma chère Dédé. On a de plus en plus le droit de photographier dans les musées (et quand, rarement, c'est interdit, c'est aberrant, genre des sculptures gothiques dans une cathédrale de province). Je photographie donc librement (au Museo Correr, tu pourrais toucher les œuvres, tant elles sont peu protégées et c'est presque affolant, tant de confiance). A l'expo Picasso, en revanche : seul le smartphone était autorisé (à deux ou trois tableaux près). J'ai donc dû renoncer à Canoniser pour Ellegétiser de mon mieux. Point numéro 1 : je ne te contredis pas. Dans ma vie professionnelle, les moments avec les appelons-les "clients" me laissent de très beaux souvenirs, les moments de colloques me poussaient le plus souvent au bord du désespoir. Je te comprends donc très bien. Cependant... je ne pense pas que les énergies passées à vouloir changer les gens soient dépensées à bon escient. On ne peut JAMAIS les changer. On peut en revanche analyser chaque situation, mesurer sa marge de manœuvre, évaluer les enjeux et faire avec. Agir selon ses possibilités. C'est là qu'intervient l'attention au moment présent. Elle permet de voir plus clairement ce qui se passe, elle fournit des éléments d'analyse, des idées de tactique. Être dans l'instant, ce n'est pas vouloir changer ce qui est. C'est se permettre de le ressentir et de l'observer pour mieux agir... éventuellement, par la suite. Je ne sais pas si je suis claire... Les colloques nous mettent à rude épreuve. Celui d'hier a dû être particulièrement pénible. Dur, dur de devoir collaborer avec... allez, osons le mot : des connards? Tout beau vendredi à toi, ma chère Dédé.
C'est vrai que les connards, on ne peut pas les changer. Peut-être pourrait-on les mettre dans des musées? :-) Merci de ta réponse et bises alpines ma belle.
J'ai envie de dire, sur le ton de la plaisanterie, que nous sommes tous le "connard" de quelqu'un ! ;-) Sinon, c'est certain que nous ne pouvons pas changer les autres, il faut l'accepter et si ces personnes nous ennuient vraiment trop, ne plus les fréquenter. C'est sûr qu'au cours d'un colloque, ce n'est pas facile d'agir ainsi... ;-) Et j'ai envie de rajouter qu'il est bon de réfléchir à savoir pourquoi telle attitude, telle personne, nous dérange à ce point ? J'ai préparé un billet à ce sujet d'ailleurs. Il y a sûrement quelque chose qui fait écho en nous, quelque chose que nous avons peut-être en nous, et que nous avons du mal à supporter et que nous détestons peut-être. A méditer... Belle soirée et bisous à vous deux, Dad et Dédé.
"Cesser de vouloir atteindre ou transformer. S’en tenir à l’instant et l’habiter." A chacun son regard et son vécu, professionnel ou autre, sur ces deux phrases, qui invitent à être dans le présent, ouvert à ce qui est. Belle soirée à toi ;-)
Vaste programme énoncé en peu de mots qui vont à l'essentiel... mais quand même, quand je me retrouve face à certaines personnes qui ont un pouvoir décisionnel que je n'ai pas et qui pensent tout savoir et en fait ne savent rien, cela me fait bondir intérieurement. J'essaie alors (comme hier en colloque...) d'exprimer un point de vue éthique et je me retrouve devant un mur... de bêtises. C'est quand même difficile dans ces moments-là de ne pas vouloir changer les choses et les gens.
RépondreSupprimerQuant à la photo: je me pose une simple question. Très souvent tu nous montres des détails dans les tableaux que tu présentes mais comment arrives-tu à faire ce genre de photos car très souvent dans les musées, on nous interdit maintenant de prendre la moindre photo...
Point numéro 2 : désolée de te contredire, ma chère Dédé. On a de plus en plus le droit de photographier dans les musées (et quand, rarement, c'est interdit, c'est aberrant, genre des sculptures gothiques dans une cathédrale de province). Je photographie donc librement (au Museo Correr, tu pourrais toucher les œuvres, tant elles sont peu protégées et c'est presque affolant, tant de confiance). A l'expo Picasso, en revanche : seul le smartphone était autorisé (à deux ou trois tableaux près). J'ai donc dû renoncer à Canoniser pour Ellegétiser de mon mieux.
RépondreSupprimerPoint numéro 1 : je ne te contredis pas. Dans ma vie professionnelle, les moments avec les appelons-les "clients" me laissent de très beaux souvenirs, les moments de colloques me poussaient le plus souvent au bord du désespoir. Je te comprends donc très bien. Cependant... je ne pense pas que les énergies passées à vouloir changer les gens soient dépensées à bon escient. On ne peut JAMAIS les changer. On peut en revanche analyser chaque situation, mesurer sa marge de manœuvre, évaluer les enjeux et faire avec. Agir selon ses possibilités. C'est là qu'intervient l'attention au moment présent. Elle permet de voir plus clairement ce qui se passe, elle fournit des éléments d'analyse, des idées de tactique. Être dans l'instant, ce n'est pas vouloir changer ce qui est. C'est se permettre de le ressentir et de l'observer pour mieux agir... éventuellement, par la suite. Je ne sais pas si je suis claire... Les colloques nous mettent à rude épreuve. Celui d'hier a dû être particulièrement pénible. Dur, dur de devoir collaborer avec... allez, osons le mot : des connards? Tout beau vendredi à toi, ma chère Dédé.
C'est vrai que les connards, on ne peut pas les changer. Peut-être pourrait-on les mettre dans des musées? :-) Merci de ta réponse et bises alpines ma belle.
RépondreSupprimerAh non, alors!!! Dans ce cas, je rendrai mon Pass et... interdiction totale de photographier!!!
RépondreSupprimerBon, bon, on laisse les connards où ils sont, on photographie dans les musées et on est heureuse. ;-)
RépondreSupprimerJ'ai envie de dire, sur le ton de la plaisanterie, que nous sommes tous le "connard" de quelqu'un ! ;-)
RépondreSupprimerSinon, c'est certain que nous ne pouvons pas changer les autres, il faut l'accepter et si ces personnes nous ennuient vraiment trop, ne plus les fréquenter. C'est sûr qu'au cours d'un colloque, ce n'est pas facile d'agir ainsi... ;-)
Et j'ai envie de rajouter qu'il est bon de réfléchir à savoir pourquoi telle attitude, telle personne, nous dérange à ce point ? J'ai préparé un billet à ce sujet d'ailleurs. Il y a sûrement quelque chose qui fait écho en nous, quelque chose que nous avons peut-être en nous, et que nous avons du mal à supporter et que nous détestons peut-être. A méditer...
Belle soirée et bisous à vous deux, Dad et Dédé.
"Cesser de vouloir atteindre ou transformer. S’en tenir à l’instant et l’habiter."
RépondreSupprimerA chacun son regard et son vécu, professionnel ou autre, sur ces deux phrases, qui invitent à être dans le présent, ouvert à ce qui est.
Belle soirée à toi ;-)