Il y a ces journées où le jour peine, il nage en plein brouillard, nous laisse en proie au démon de la blancheur. On pourrait se sentir perdus. On préfère se tourner vers un efficace polar. Et puis d'un coup, à la toute fin, le paysage se découvre, s'illumine, se dore, interpelle, séduit, frémit, blondit. Alors arrive ce moment où le temps se suspend et nos attentes aussi. On abandonne le livre et ses mystères. On scrute le ciel. On patiente. Peut-être une boule de feu va-t-elle apparaître, éclater, imposer sa lumière à notre univers. Ou peut-être pas. Peut-être que le brouillard reprendra ses droits. Aimer ce moment où, justement, on ne sait pas. Aimer observer. Aimer supposer. Et puis...
... subitement, nous nous retrouvons plongés dans un climat kitch et sanglant. Et alors...
et alors... parmi les derniers feux du jour mourant... on finit par savoir...
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