Madonna del Parto (détail ange G) / Piero della Francesca / Monterchi
Début mai, une ondée de surcharge s'est annoncée. Trop de choses à faire, à lire, à traiter. Quelques signes de stress : une sérieuse baisse d'énergie, voire une maladie m'envoyaient sans doute leurs avant-courriers. Quand ce genre de phénomène se déclare, des mesures s'imposent. Une seule solution : élaguer. Ai remisé tous mes vêtements noirs (leur vue me plombait, cette année j'ai besoin de couleurs). Ai rassemblé une douzaine de livres très très intéressants, mais qui attendaient sur ma pile depuis trop longtemps (les PAL me semblent de plus en plus inutiles, quand les livres attendent en longue durée, c'est que quelqu'un d'autre devrait pouvoir en bénéficier, out! donnés!). Ai repoussé un projet qui peut attendre l'année prochaine (l'ai remplacé par un voyage qui me met en joie). Me suis donné trois heures pour liquider une tâche qui traînait (ah! faire fi du fignolage et de ses excès!). Peu à peu, j'ai vu mon horizon s'élargir, mes idées s'éclaircir : pourquoi tomber malade alors qu'il suffit d'échanger quelques lourdeurs par de simples plaisirs ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire