dimanche 10 mars 2019

Vivre : le club


La reine douairière Juliane Marie (détail) / Vigilius Eriksen / SMK / Copenhague

Il arrive parfois qu'on entre en contact avec des milieux obstinément fermés.
(Tu ne nous ressembles pas, nous, les élus, on ne veut pas de toi)
Mon amie Mado dit dans ces cas-là : qui ne me veut pas ne me vaut pas.
Je n'irais pas jusque là : les milieux consanguins et recroquevillés
peuvent défendre leur pré carré et paître dans leur enclos en toute sérénité.

5 commentaires:

  1. Quelle finesse dans ce détail... le veuvage semble doper l'élégance :)
    Quant à ton amie, Mado... elle est bien sympa.
    Pour finir, j'aime trop ta dérision... :D
    Bises cercle vertueux :)

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  2. J'adore les douairières : elles me font bien rigoler (so distinguished). Chère Julie, je te connais peu, mais je pourrais jurer que tu n'appartiendras jamais aux milieux collet-monté. Tu es trop libre, tu aimes trop les oiseaux et les ciels pour te laisser enfermer ! Ici, justement, le ciel est un énorme gâteau de chantilly blanche et grise, posé sur le Jura. Je suis allée voir ma mère ce matin, qui ne m'a pas reconnue, au fond son lit, et comme à chaque fois je me demande combien de temps son hiver va durer…J'aime l'idée des bises en cercle vertueux. Belle aprem! et douce fin de journée!

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  3. Pourquoi aller vers ceux qui nous dédaignent, qui ne nous aiment pas ? Laissons-les à leur monde, et vivons notre monde à nous, avec les personnes qui nous aiment et qui nous respectent ! :-)

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  4. Oh oui! Le positif attire le positif. Le respect appelle le respect. L'ouverture génère l'ouverture. Et, sans doute, la fermeture à l'autre provoque-t-elle dessèchement et appauvrissement (au niveau du cœur tout autant que de l'esprit). Peut-être est-ce également un signe de peur (la différence remettant en question)?
    Quoi qu'il en soit : merci de ta réflexion et passe une douce nuit!

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