Palazzo ducale / San Marco / Venezia
La femme émettait ses jugements à l'emporte-pièce, déversant autour d'elle un curieux parfum de dignité frustrée et d'animosité sucrée, distribuant ça et là remontrances et bons points. A l'entendre, le monde se divisait en deux catégories : elle et son cercle d'amis, et puis les autres, tous les autres, ceux qui n'avaient rien compris. Bref, le club et ceux qui n'étaient pas admis. Devant tant de clivages, on aurait presque eu envie de sourire. On s'est contentés de partir. Derrière ce rideau de fer, on pouvait imaginer le besoin de se rassurer, de se concevoir toujours et encore du bon côté, on pouvait deviner les fissures et les blessures et tout ce qui porte à se blinder. Mais... une ultime grandiloquente appréciation a eu raison de ce qu'il nous restait de bonnes intentions.
Que j’aime la chute!
RépondreSupprimerBelle journée.
Vous aimez la chute ? Tant mieux. Ici la journée s'est déroulée à l'enseigne de trois saisons (printemps, automne, hiver) comme souvent ces derniers temps. Pluie, vent, grêle et pour finir un après-midi de rêve avec voiliers scintillants sur le lac. Bref : une vraie belle journée de fin d'hiver, annonciatrice d'une nouvelle saison (et dire qu'ailleurs des tempêtes effroyables ont fait rage...) En fait, tandis que j'écris, je réalise que cette journée composite était en contradiction totale avec les jugements décrits dans le billet. Belle soirée à vous.
SupprimerL'époque multiplie les clubs en bocaux fermés, dans lesquels ceux qui y vivent finissent par fermenter.
RépondreSupprimerTriste constat !
Ici ce fut la tempête dévastatrice. On ne compte plus les arbres tombés,les toitures envolées et les dégâts matériels. Quelques morts hélas ! J'ai craint pour de grands arbres à proximité de chez moi. Mais la « divine providence » (comme aurait dit ma mère) nous a épargné, grâce à Dieu.
Ah! J'adore ta première phrase! La personne en question serait... agitée du bocal... peut-être...
SupprimerJe retiens surtout de ce que tu racontes les dégâts dus à la tempête. C'est triste en même temps qu'effrayant. Je souhaite de tout cœur que ton voisinage, humains et végétaux, n'ait pas à en souffrir. dès lors... que ta soirée soit apaisée....