"Mindful Hands" / fondazione Cini / Venezia / 2017
Cet après-midi-là, mortifié, le lézard qui avait tenté durant de longues minutes d'attraper la mouche et s'était acharné, sans réaliser que l'insecte se trouvait de l'autre côté de la vitre, du côté où j'avais déposé mon livre pour l'observer, fascinée, mortifié, le pauvre, vexé au plus haut point, il se mit en S et garda la pose sous la lumière dorée jusqu'à ce que l'angélus eut cessé de sonner.
Je venais quant à moi d'écouter un peu plus tôt comment les humains aussi se heurtent à des impossibilités, ces plafonds de verre qui font si mal tant qu'on ne les a pas identifiés et décidé de les affronter.
En tout cas Isabel Cardoso a percé le tonneau et le plafond de verre à vin de belle manière. Et en plus son terroir s'appelle le domaine de L'Oustal Blanc, ce qui est particulièrement signifiant. Je vais prendre contact, intéressé par son amour de blanc dénommé « Naïck » qui n'a rien à voir avec les chaussures phonétiquement du même nom.
RépondreSupprimerÀ propos du début du billet, finalement ça me désole nos tromperies vis-à-vis des animaux. Régulièrement j'ai une toile d'araignée sur le rétroviseur extérieur de ma voiture. Miroir mon beau miroir arrête de rouler les arachnides ! leur laissant croire qu'une toile à cet endroit est stratégique !
Ah! tu as écouté l'émission ? N'est-ce pas que ces deux femmes sont extraordinaires, obstinées et tenaces, admirables ? J'ai beaucoup apprécié leur témoignage.
RépondreSupprimerQuant à tromper les insectes , araignées et reptiles, je ne me permettrais jamais. C'est juste que le malheureux lézard ne comprenait rien à ce qui lui arrivait et Il me semblait, à l'observer, que nous sommes souvent pareils à eux, quand nous ne réalisons pas ce qui nous empêche de réaliser nos objectifs. si souvent, nous ne voyons pas la vitre! Belles soirée, Alain!