Composition du billet très réussie. J'aime beaucoup. Et la précision entre parenthèses était nécessaire. D'autant que la solitude est de plus en plus peuplée lorsqu'on si love…
Qu'est-ce que la solitude sinon un besoin de rester en compagnie de soi-même ? Peut-être la preuve qu'on s'aime et qu'on désire un lien privilégié avec soi ? L'isolement c'est la solitude imposée de l'extérieur, qui nous ferait presque nous faire nous prendre en grippe, parce qu'on n'a pas su se faire accepter, se faire aimer. Tristesse de ça... belle soirée à toi!
Oui. "Se lover" dans une solitude voulue, celle qui vous régénère, celle qui vous console et vous réconforte, vous recentre. Des endroits comme les églises ou les abbayes peuvent être des endroits propices. La nature surtout ou des cocons auxquels nous sommes attachés. Douce soirée. Ghislaine
Je distingue la solitude désirée, bénie de l'isolement. Ce sont des états pratiquement contraires : la première ressource et régénère, le second désole et désespère. La première correspond à un besoin fondamental, le second est subi, vécu comme une peine (il est en fait composé d'exclusion, de rejet, d'impuissance à se trouver bien avec la personne que l'on est). Je réalise que si je reste trop longtemps en compagnie constante de gens je ressens quelque chose d'assez proche de l'étouffement. Les mots deviennent trop nombreux, les sons m'agressent, trop de présences sur mon territoire. IL me faut alors m'échapper vers mes tanières (forêt, rivière, livres, dessin) des bulles personnelles où je respire. Cela dit, la jauge peut être très différente d'une personne à une autre : je connais des gens qui ne se trouvent bien qu'entourés de sons et de propos. A chacun son équilibre... toute bonne soirée.
Composition du billet très réussie. J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerEt la précision entre parenthèses était nécessaire. D'autant que la solitude est de plus en plus peuplée lorsqu'on si love…
Qu'est-ce que la solitude sinon un besoin de rester en compagnie de soi-même ? Peut-être la preuve qu'on s'aime et qu'on désire un lien privilégié avec soi ? L'isolement c'est la solitude imposée de l'extérieur, qui nous ferait presque nous faire nous prendre en grippe, parce qu'on n'a pas su se faire accepter, se faire aimer. Tristesse de ça... belle soirée à toi!
SupprimerOui. "Se lover" dans une solitude voulue, celle qui vous régénère, celle qui vous console et vous réconforte, vous recentre.
RépondreSupprimerDes endroits comme les églises ou les abbayes peuvent être des endroits propices. La nature surtout ou des cocons auxquels nous sommes attachés.
Douce soirée.
Ghislaine
Je distingue la solitude désirée, bénie de l'isolement. Ce sont des états pratiquement contraires : la première ressource et régénère, le second désole et désespère. La première correspond à un besoin fondamental, le second est subi, vécu comme une peine (il est en fait composé d'exclusion, de rejet, d'impuissance à se trouver bien avec la personne que l'on est).
SupprimerJe réalise que si je reste trop longtemps en compagnie constante de gens je ressens quelque chose d'assez proche de l'étouffement. Les mots deviennent trop nombreux, les sons m'agressent, trop de présences sur mon territoire. IL me faut alors m'échapper vers mes tanières (forêt, rivière, livres, dessin) des bulles personnelles où je respire.
Cela dit, la jauge peut être très différente d'une personne à une autre : je connais des gens qui ne se trouvent bien qu'entourés de sons et de propos.
A chacun son équilibre... toute bonne soirée.