Fabienne Verdier / Les énergies blanches / Nuit fluide / 2018
Petite entaille au pouce en ouvrant l'emballage de café. Trébuchement sur un vêtement mal rangé. Branches hostiles dans la forêt. Oubli du sel dans la brioche beurrée. Ces petits riens, ces trois fois rien sont des messagers. Le corps et les choses viennent nous parler : recentre-toi, apaise-toi, prends le temps d'être là, dans ta vie et de regarder le ciel qui flamboie.
Ça me semble bien vu en effet comme observation de ces « petits riens » qui nous renseignent sur nos états intérieurs. À ne pas prêter attention on peut très bien finir en burnout !
RépondreSupprimerTrès juste, ton observation. Je me souviens d'une physiothérapeute, professionnelle donc du corps et de son fonctionnement, qui avait les ongles rongés, une brûlure au poignet due à son four, un sparadrap au pouce, et qui répondait : "ce n'est rien". Le corps parle par petits riens et finit par insister si on ne veut pas l'écouter. Belle journée d'hiver (ici soleil et neige sur les hauteurs du Jura)
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