mercredi 25 janvier 2017

Ecouter : *la liberté ne se gagne pas sur les autres, elle se gagne sur sa vie*


Grand froid

Médecin-explorateur, passionné de montagne et de navigation, défenseur obstiné des droits de notre planète, Jean-Louis Etienne est l'invité de l'émission A voix nue  toute cette semaine.
Ce qui frappe dans sa trajectoire, ce sont les diverses difficultés qu'il a eu à franchir. Issu d'un milieu très modeste, dyslexique, timide, il est parvenu à écouter ses rêves et à les réaliser l'un après l'autre. A l'écouter, ça paraît assez simple : le propre des obstacles n'est pas d'empêcher, mais de stimuler les réponses pour les surmonter.
Lui qui a commencé par faire une formation technique avant de se diriger vers la médecine, parle des instituteurs qui avaient de l'ambition pour leurs élèves, qui allaient "chercher en eux quelque chose les poussant à se dépasser".(Ah l'importance des attentes et des  regards sur une personne!)
"La pédagogie, c'est donner à l'autre l'envie. Avec l'envie, on va loin."
Il ajoute : "Les enseignants devraient faire au moins une année de théâtre". "La passion, c'est comme le feu, si on n'y met pas des bûches, ça s'arrête. La voie du rêve n'est pas forcément la plus simple."
Géniale, cette voix claire, enthousiaste, motivée. Une voix stimulante comme un bon froid d'hiver.


3 commentaires:

  1. Je suis toujours admirative de ces hommes qui surmontent chaque obstacle les uns après les autres et qui croit toujours en cette planète et à ceux qui la peuplent. C'est une bouffée d'air frais en ce matin un peu tristounet.
    Je trouve excellente l'idée des instituteurs qui devraient faire du théâtre. Un bon instituteur donne de bons conseils, qui restent toute la vie. Moi, mon instituteur préféré s'appelait Marcel. Il m'a insufflée beaucoup de joie dans cette vie et l'envie d'apprendre. C'était il y a déjà quelques années. :-)

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  2. J'ai vécu toute ma carrière d'enseignante comme cela: une représentation permanente, capter l'attention, ce n'est pas rien.Apporter les armes du rêve, déclencher les passions...
    Et la passion qui m'anime est celle de la Vie que j'ai transmise à des générations d'élèves.
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. A Dédé et à Célestine :
    Enseignant, une profession à valoriser, à soutenir. Dira-t-on jamais assez combien leur regard est important ? Je suis convaincue qu’ils peuvent sauver des vies, par un regard positif, et déstabiliser ou démolir, par le contraire (ce qui arrive malheureusement). Ce qui m’a frappée en écoutant l’interview, c’est que cet homme de 70 ans se rappelait avec précision des noms des profs qui l’avaient marqué et il les décrivait tant d’années après comme si c’était hier.

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