Il mondo diHan Meilin / Ca' Foscari / Venezia
D'abord, il y a eu les jeunes vendeuses de chez B., joyeusement débordées et disponibles.
Et puis la femme, la femme sur la Piazza, qui jouait à l’avion avec
son enfant, ses bras à l’oblique, qui montaient qui descendaient sous les
étoiles, dans la nuit déjà noire, cette femme-là, son énergie rieuse, je ne
suis pas près de l’oublier.
Le lendemain, ce sont les œuvres protéiformes de Han Meilin
qui m’ont fait le même effet : ses animaux peints à l’eau, ses sculptures
en bronze, ses théières rigolotes, ses chaises faussement classiques, un monde
de créativité et d’apaisement. Je suis restée subjuguée par la vidéo présentant
son musée à Yinchuan, l’architecture comme œuvre enchâssée dans un paysage.
Riche de ces images, telles des traces à suivre,
rentrer revigorée, dynamisée, ouverte à des possibles…
Oh my God ! Enfin une femme qui dit: « je ne suis pas près de l'oublier » et non ce barbare « Je ne suis pas prête de l'oublier »
RépondreSupprimerDans mes bras , ma soeur !
Un détail, dites-vous, messieurs-dames ?
Ce sont à de petits détails que l'on reconnaît la grande classe. ;-)
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