samedi 21 janvier 2017

Voir : parfois, une page blanche présente plus de possibilités…


Photo tirée du film
I love variation and repetition in poetry. I love repeated things, whether it is in Bach or Andy Warhol. I wanted to make a film of little structure: a metaphor of each day. Every day is a variation of the day before.”  
Jim Jarmusch
Le film « Paterson », c’est…
Une petite ville dans le New-Jersey, qui s'appelle...
Un recueil de poèmes de William Carlos Williams, qui s'intitule...
Une semaine dans la vie d’un conducteur de bus, dont le nom est...
La vie d’un couple heureux avec (petites) histoires
Barton, leur chien vorace
Un jeune poète qui ne se prend pas la tête 
et une jeune femme avec des rêves en noir et blanc
Un nombre impressionnant de jumeaux surgissant dans tous les coins
La suite des jours qui se suivent et ne se ressemblent qu’en apparence
La banalité qui reçoit ses lettres de noblesses
Le désolant destin d’un calepin
Le petit cadeau bienvenu d’un touriste japonais tout à la fin.
« Paterson », c’est un film où il ne se passe pratiquement rien.
Un délice pendant deux heures.


The RUN
I go through / trillions of molecules / that move aside / to make way for me / while on both sides / trillions more / stay where they are. / The windshield wiper blade / starts to squeak. / The rain has stopped. / I stop. / On the corner / a boy / in a yellow raincoat / holding his mother's hand.
Poème de Ron Padgett (auteur de la plupart des vers écrits par le personnage dans le film).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire