Archipel des Kornati / 2015
Comment dire la tendresse et l'admiration qu'elle m'inspire,
ce petit bout de femme de seize ans, qui ose, qui insiste,
qui dit posément ce qui doit être répété inlassablement ?
D'une violence effarante, les critiques, les campagnes de dénigrement.
Pourquoi donc tant d'acharnement ? Sans doute que ses mots,
simples, directs, sincères, incarnent un besoin de changement.
Sans doute que ce symbole et ces propos interpellent et mobilisent
là où d'autres ont pitoyablement failli, là où d'autres ont baissé les bras.
Précieuse incarnation, récupérable ou pas, je t'encourage, Greta.
Jusqu'à présent je n'ai pas réussi à me situer par rapport à cette jeune fille.
RépondreSupprimerJe serais plutôt dans une forme d'indifférence.
Tant de discours et de paroles lénifiantes par des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, des riches, des pauvres, des boursicoteurs, des banquiers, des réfugiés climatiques, des vegans et des viandards, enfin bref un peu tout le monde, et moi aussi.
Nous attendrons sans doute longtemps encore la parole en action.
Nous sommes tellement schizophrènes !
Si on veut vraiment sauver la planète, il va falloir éradiquer la bestiole humaine ! Un vrai parasite destructeur !
Il paraît qu'il ne faut pas rire avec tout cela. Je veux bien. Puisque le rire est le propre de l'homme, c'est qu'on est sur le bon chemin en le supprimant.
En tout cas pas chez moi il pleut, la nappe phréatique a le sourire. Elle ne devrait pas pourtant !
Je crois quant à moi au pouvoir des manifestations de masse et à leur influence sur un politique dévitalisé. Le pouvoir en face, celui de la finance et de la croissance folle, ce pouvoir est immense. Il ferait consommer aux gens n'importe quoi. Mais nous n'avons pas besoin d'autorisation de l'Etat ou de la société, pour aller vers la décroissance, pour consommer moins et plus solidaire, chacun individuellement et pour faire connaître nos opinions ensemble. La force de cette petiote, c'est qu'elle est un symbole des jeunes et des petits qui élèvent la voix. C'est un peu facile de dénigrer ce qui se passe actuellement. Relevons que le mouvement est international, il touche les jeunes dans tous les pays, ces jeunes qu'on a dit gâtés, prêts à consommer et à se réfugier derrière leurs tablettes sont dans la rue. D'autres jeunes, il y a 51 ans, ont pris le même chemin et ont marqué l'histoire et les idées. Je crois Greta Thunberg sincère. Je ne la crois pas à l'abri de récupérations, hélas. Mais je la soutiens de tout cœur, car ses mots m'émeuvent profondément.
RépondreSupprimerJe nage et j'ai vu ces dernières années certaines criques splendides devenir de véritables dépotoirs, seulement parce que certains trouvent plus pratique de jeter à la mer des biens vite achetés, vite consommés, vite inutiles. C'est un détail, un petit exemple, mais il y a de quoi hurler. J'envie le ton tranquille de la petite Greta.
Re-belle soirée.
Pour changer le monde
RépondreSupprimercommençons
par se changer nous même
:-)
Vaste et vieux débat, en effet, faut-il changer quelque chose en soi ou autour de soi ? Les deux mouvements vont de pair, je crois. Il s'agit de demander des mesures et en même temps de respecter la nature (ramasser ses déchets, et sans doute ramasser ceux que d'autres auront laissé traîner). Belle journée.
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