Ferry entre Ploce et Trpanj
La jubilation totale (très rare) :
débouler sur le quai et découvrir qu'on nous autorise de justesse à monter.
Le dépit abyssal (rare, mais cela peut arriver) :
débouler juste à l'instant où la porte commence tout doucement à se lever.
Instants de solennité (magiques à pleurer) :
le moment où l'on voit les rives s'éloigner, le moment où l'on voit l'île s'approcher.
C'est toujours jubilatoire d'arriver sur une île, de quitter le continent, comme si on arrivait en terre inconnue. Je me rappelle de ces îles éoliennes, notamment celle du Stromboli, avec le géant qui surgissait au milieu de la brume, tout là-haut. La mer était tellement agitée que nous avons dû attendre une heure trente avant de pouvoir débarquer. Bises alpines.
RépondreSupprimerStromboli... l'île prodigieuse par excellence. L'île de tous les excès... là tu me fais rêver.
RépondreSupprimerJe trouve qu'il y a toujours quelque chose de magique, de solennel à approcher une île. J'en ressens à chaque fois une forte émotion et je me sens à deux doigts de pleurer.
Là, ce qui m'a aussi inspiré mon billet, c'est la course folle en auto pour arriver à l'heure. Le ferry qu'on a trouvé sur le départ et l'employé qui a accepté de justesse de nous prendre. A peine avions-nous coupé le moteur, qu'on quittait le quai. Trop bien!
Bises bleues et ensoleillées, chère Dédé.
J'ai ressenti cette jubilation lorsque nous sommes allés sur l'île d'Ouessant en Bretagne. Secoués, balancés, malmenés pendant une heure sur un "petit" bateau, étonnés d'être arrivés sain et sauf à bon port, et la découverte de cette île sauvage et si belle. Je comprends donc ce que tu as pu ressentir, ma chère Dad. :-)
RépondreSupprimerBonne continuation, profite de chaque instant. :-)
L'île d'Ouessant... encore une île qui me fait rêver. Cette impression d'arriver loin de tout, dans un monde sauvage et préservé... la découverte, le vent, les mille odeurs émanant de la mer... Cet effet de suroxagénation qui donnerait presque le tournis. Et la beauté, naturellement, du paysage...
RépondreSupprimerPasse une belle journée, Françoise. Profite de l'automne, cette saison miraculeuse, comme le chantait Barbara.