J'étais partie en choisissant une île. Et une piscine pour me délasser.
J'ai en fait trouvé une piscine. Que j'ai par moments quittée pour visiter.
Fermant les yeux le plus souvent, je flairais l'air qui m'entourait.
De loin me parvenaient les parfums, senteurs de sel et de caroubier.
Des troupeaux d'oliviers remontaient des clochettes et des bêlements.
Les forêts d'amandiers renvoyaient des chants et des aboiements.
Parfois, un cri s'interposait dans le silence tout relatif des champs.
C'est là, à l'écart de tout, qu'ont eu lieu la plupart de mes déplacements.
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