La Scuola di Atene / Raffaello Sanzio / Stanza della Segnatura / Musei Vaticani / © Stato Città del Vaticano
Au centre : Platon (en rouge) et Aristote (en bleu)
Ne pense point aux choses que tu n’as pas, comme si elles étaient plus agréables que celles que tu as ; fais plutôt le compte des biens les plus précieux que tu possèdes, et souviens-toi avec reconnaissance de ce qu’il aurait fallu faire pour les rechercher, si tu ne les avais pas. Prends garde en même temps, à force d’y trouver du plaisir, de t’habituer à les estimer au point d’être troublé si jamais ils venaient à te manquer.
Marc-Aurèle / Pensées pour moi-même / 27 / Trad. A. Couat
Durant cet été quelque peu atypique, quelque peu bousculé, une émission m'a tenu lieu de boussole. Je l'attendais tous les jours. Tous les jours, j'étais comblée (Charles Pépin se bonifie d'année en année). Il m'arrivait d'en écouter certaines deux fois dans la journée. Il m'arrivait de retourner en écouter d'autres parce qu'une phrase, un raisonnement m'avaient particulièrement frappée.
J'étais certaine que la rentrée me laisserait en manque, frustrée. Orpheline. Mais il n'en est rien, car cette semaine, j'ai pu découvrir ceci et cela. Inutile de dire que je ne vais pas en rester là.
Toutefois, je me suis surprise, moi qui n'avais jamais été fan de philo, qui ai toujours cru à une effroyable erreur quand j'ai obtenu une note excellente lors de l'examen de maturité, à inscrire sur une liste toutes sortes d'ouvrages : Pascal, Marc-Aurèle, Sénèque, Camus, à leur laisser déjà une petite place sur une étagère bien en vue. Comme quoi... tout finit par arriver. Et pas seulement la rentrée.
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