Soutien de bénitier / Basilique Sant'Anastasia / Vérone
Ouf! La cure de janvier est en train de s'achever. Qu'il est bon de se délester! Cette année encore, malgré mon attention à ne garder que le nécessaire, je me suis surprise à trouver sur mes étagères de quoi trier, éliminer, jeter. Le principe est simple : coin par coin, tout sortir, tout examiner, nettoyer et conserver ce dont on ressent l'absolue nécessité. Pas question de se dire: "ça pourrait servir" ou "quel attendrissant souvenir...". On garde ce qui est utile et ce qui donne de la joie.
Les premiers moments sont toujours un peu hésitants. Il faut se pousser, voire se forcer. Et puis une fois lancée, quel allègement ! C'est fou ce que l'excès est étouffant! Quel pur bonheur de trouver les espaces plus grands. Le corps en ressort soulagé, il trouve place pour circuler. Le dos se redresse, reconnaissant. Les yeux apprécient de ne pas trouver matière à être heurtés.
Une fois qu'on s'est occupée des choses, on se surprend à penser à d'autres éléments assommants : faut-il vraiment répondre à certains messages ? faut-il garder certains liens ? où réside l'utilité, où se planque la joie dans certains échanges de convention ? trop d'exercices imposés ne portent-ils pas à la rumination ?
Dans cette démarche, on pourrait craindre de perdre des choses essentielles qu'on serait amenée à regretter. Mais l'expérience me prouve que, loin de perdre, je retrouve mes priorités, un sentiment de liberté et comme une envie de m'ouvrir à la nouveauté.
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