vendredi 7 mai 2021

Vivre : attendre l'arc-en-ciel

 

Pourquoi sommes-nous toujours plus forts en attente et en regrets ?
Pourquoi sommes-nous toujours plus forts à déplorer le lilas passé
qu'à l'admirer tandis qu'il embaume sous nos yeux trop vite rassasiés ?

On peut attendre l'arc-en-ciel. On peut chercher, on peut scruter.
Ou alors le laisser nous surprendre comme un voleur expérimenté.
Le laisser, au hasard Balthazar, venir si tel devait être son souhait.




2 commentaires:

  1. L'attention à l'instant même, tel qu'il est possible de le déguster, demande toujours un certain effort. Enfin, la plupart du temps.
    Alors que c'est la seule chose que nous puissions vivre : l'instant présent. Le passé est révolu, et l'avenir des minutes qui suivent est inconnu, quand bien même nous le projetons comme un film qui peut brûler à la seconde suivante.
    Arrivera-t-il le jour où nous cesserons d'être de curieux humains censés avoir atteint un certain degré de conscience et d'intelligence !

    (J'aime beaucoup les photos, en particulier la dernière).

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    1. Ah! Ces ciels ! Je ne m'en lasse pas. Il y a eu ces derniers jours de beaux arcs, subits, passagers. J'ai écrit ce billet juste après m'être rendu compte que... je me suis mise à les attendre, à les guetter. Mais! les plus beaux sont toujours ceux qui arrivent par surprise. Alors... on regarde, on accueille, dans la présence de l'instant, sans les capter. Les arcs-en-ciels sont des maître en présence.
      Douce soirée.

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