Portrait d'une jeune femme / Sir Joshuah Reynolds / KHM / Vienne
Blessés ou vexés, nous voici malmenés. Mais, alors que nous ne pouvons que constater la blessure et tenter de la panser, nous pouvons décider de laisser l'humiliation là d'où elle vient et à qui elle revient. Point besoin de se fâcher, pas question de nous sentir offensés, la vexation est une balle qui ne nous appartient pas et que nous ne ramasserons pas.
Petite vexation maladroite ou voulue? Savoir faire la différence!
RépondreSupprimerDans le premier cas, je crois,oui,qu’il ne convient pas de relever malgré la blessure qui finira par guérir.
Dans le second cas ou si les humiliations se répètent, cela équivaut à de l’irrespect qui rabaisse, qui nie l’individu, cela dans la volonté de toucher ou d’atteindre.
Y mettre donc des limites me semble essentiel car chacun a le droit de remettre les irrespectueux à leur place.
Bien belle soirée.
Oui, d'accord avec vous : la maladresse entraine une blessure involontaire que nous pouvons panser (et pardonner). Tandis que le manque de respect, c'est autre chose. Cela relève d'une nuisance volontaire. Dans ces cas, j'ai tendance à poser des limites fermes (en cas de récidive évidente: carrément couper). Nous avons besoin de prendre soin de nous, de nous comprendre, de nous estimer. Mais nous n'avons pas à prendre sur nous le manque d'égards d'autrui. Nous n'avons pas à en souffrir, parce que cela ne nous regarde pas. Il s'agit juste de laisser la nuisance être ce qu'elle est : une balle de tennis "out" qu'on ne ramassera pas, parce qu'elle ne nous concerne pas (cela donnerait trop de pouvoir sur nous à des gens qui ne le méritent pas.)
RépondreSupprimer(enfin... c'est vers cela qu'il faudrait tendre, car en matière de sensibilité, souvent, on ne décide pas... mais on peut y tendre...) Belle soirée à vous.
PS : avez-vous écouté Fatou Diome à Boomerang hier ? cette écrivaine donne vraiment la pêche!
Je viens d’écouter Fatou Diome. J’avais mis le podcast de côté.
RépondreSupprimerBelle leçon d’amour, de fraternité, d’humanité et de vie.
Oui. Elle donne la pêche! Autre livre sur ma liste. En ce moment, Leila Slimani!
Et Augustin Trapenard est un tel interviewer!
Trapenard : suis devenue fan! Slimani : sur ma pal, qui va bientôt s'effondrer !
SupprimerPour la résonance vibratoire dans la sensibilité qu'entraîne ce genre de situation, on peut se fixer un délai de 24/48 heures pour qu'elle s'éteigne et disparaisse.
RépondreSupprimerAu-delà on peut s'interroger à la fois sur soi-même et sur la relation dont il est question. À quelle distance faut-il se mettre pour ne plus entendre l'écho de la savane grouillante de piaillements que certains transportent ?
J'aime bien l'illustration. Je m'imagine que la jeune femme se bouche l'oreille… !
Excellente, l'idée de se donner un jour ou deux pour prendre du recul, distinguer ce qui nous appartient de ce qui vient nous envahir et décider de la juste distance à adopter vis-à-vis des piaillements qui ne nous concernent pas.
SupprimerOui. La jeune femme semble se boucher l'oreille. Je l'ai choisie aussi parce qu'elle semble faire preuve d'une grande... distinction. Belle soirée, porte-toi bien.