buste de femme / Wilhelm Lehmbruck / Kunstmuseum / Bâle
(derrière : portrait de Dolly / Kees van Dongen)
Ces heures, ces jours où l'enfance se réinvite,
souvenirs pas toujours légers, pas forcément tristes,
coups de poing d'hiers qu'on croyait archivés,
ces heures, ces jours où l'on se penche sur le passé
pour mieux le connaître et se connaître et se panser.
Va savoir pourquoi, ton texte me fait penser à la chanson « Saturne » de Brassens sur les effets du temps à mesure que nous avançons en âge. Peu à peu la maturité apporte la compréhension et le recul qui permette de panser nos blessures avec douce compréhension et cet amour nostalgique de tout ce qui fut, quel qu'il fut
RépondreSupprimerViens encore, viens ma favorite [Ma favorite = la vie]
Descendons ensemble au jardin
(...)
Je sais par cœur toutes tes grâces
Et pour me les faire oublier
Il faudra que Saturne en fasse
Des tours d'horloge, de sablier
Et la petite pisseuse d'en face [la camarde]
Peut bien aller se rhabiller
Enfin c'est mon interprétation partielle du texte…
https://youtu.be/bOpfbj5-rGg
Fichtre! que voilà un beau et profond commentaire!
SupprimerPlein de justesse.
Merci pour la chanson de Brassens que je ne connaissais pas.
Le contexte qui m'a inspiré ce billet, c'est le lieu où j'ai pris la photographie (un musée à Bâle). La sculpture semblait habitée par toutes sortes de pensées (= tous les tableaux qui se trouvaient en arrière-fond et il y en avait plusieurs : un jeune homme / une petite fille /...) Chaque tableau du fond paraissait animer la sculpture en lui attribuant des évocations et des souvenirs, un peu comme une bulle de pensées dans une BD.
tu es allé plus loin que moi dans l'interprétation. Merci et toute belle soirée!