dimanche 21 août 2022

Vivre : still life / 120

 

 
Il vient de fêter son anniversaire et a décidé de se choisir en guise de cadeau quelques sous-vêtements bien conçus, honnêtement produits et destinés à durer. C'est chez LOOM qu'il a trouvé son bonheur. Nous avions entendu Julia Faure, l'une des créatrices de la marque, très impliquée dans les médias, expliquer les valeurs de cette entreprise lors de sa journée particulière, en janvier dernier. Son discours est limpide : la fast fashion pollue, infeste particulièrement le Tiers-Monde et provoque le gaspillage de nos ressources.
R. l'a trouvée convaincante. Surtout lors de sa participation sur France 5 à l'émission "Sur le front", qui mettait en évidence les dessous de nos pratiques apparemment positives, quand nous nous débarrassons de nos vêtements en les donnant à des associations : nous croyons avoir un comportement vertueux et ne faisons que participer à la ronde folle de la consommation.
Désormais, nos acquisitions sont de plus en plus tournées vers des produits destinés à durer. R. a apprécié de recevoir sa première commande-test. Des emballages sobres, des textures de  qualité, des notices claires. Deux jours plus tard, il a reçu par mail le message suivant : 
 
Vous venez de recevoir votre commande Loom et on espère qu’elle vous plaît (si ce n’est pas le cas, les retours et les échanges c’est par ici*)
Première chose : les vêtements Loom sont pré-lavés en usine (c'est notamment ce qui permet de les pré-rétrécir pour éviter qu'ils ne perdent une taille à la première machine chez vous). Donc pas besoin de faire un premier lavage chez vous après avoir déballé votre produit.
Deuxième chose : un vêtement bien entretenu peut durer plusieurs années de plus, alors on voulait vous envoyer cet e-mail pour parler pince à linge et machine à laver.

Nos conseils d’entretien pour le t-shirt :
Il passe en machine à 40 degrés, mais mieux vaut le laver à 30 : c'est tout aussi efficace, bien plus écolo et ça prolongera sa durée de vie. Ensuite, lavez-le à tout prix à l’envers pour éviter les décolorations et tout risque de boulochage.
Pour sa longévité et pour le respect de l’environnement, l’idéal est de le sécher sur cintre à l’air libre. Mais parfois on n’a pas le choix : si vous devez utiliser un sèche-linge, faites-le à basse température (i.e. en mode délicat ou synthétique) pour éviter que l’élasthanne du col ne perde son élasticité et que ça n’abîme trop les fibres.
Bien sûr, ce t-shirt est en coton, pas en kevlar : malgré tous nos efforts, il se peut qu’il y ait un léger rétrécissement au premier lavage. Pas d’inquiétude, c’est normal et ça se stabilisera par la suite.
Ah, et si vous avez reçu un t-shirt blanc, il se peut qu'il y ait certaines légères marques noires : ce ne sont pas des taches, mais des irrégularités dues au fait que notre coton est cultivé de manière biologique. D'ailleurs, en parlant du t-shirt blanc, pour éviter qu'il ne grise ou jaunisse avec le temps, lavez-le bien séparément de vos autres vêtements. Et si vous voulez raviver le blanc de temps en temps, il suffit de suivre cette recette (très simple on vous promet).


Nos conseils d’entretien pour le boxer : [...]


Enfin, n’oubliez jamais : 1) laver, c’est user 2) laver, c’est polluer. Donc les vêtements que vous ne portez pas à même la peau, essayez de les laver un peu moins souvent : on vous explique tout ici (et non, vous ne serez pas sale pour autant).
L’équipe Loom

 

5 commentaires:

  1. Ici on utilise de moins en moins la machine à laver. Le linge sèche dehors sur la pelouse du jardin… sauf s'il pleut… ce qui n'est plus le cas depuis des mois ! Sous le soleil c'est sec en moins de deux ! Et ça sent bon ! Dans la plupart des cas ce n'est pas repassé.
    Personnellement, à part des boxers, je n'ai rien acheté comme vêtement depuis deux ans et je ne suis ni pauvre ni sale !
    Je dois avouer que ce n'est même pas par souci écologique… juste le choix d'un style de vie qui convient. En vieillissant je deviens sombre naturellement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un seul mot : B-R-A-V-O! Nous sommes abreuvés de mots d'ordres hygiénistes excessifs.
      Je fais un peu comme toi (sauf que je compte souvent sur notre bonne bise du Nord pour sécher et donner de la tenue au linge). Le sèche-linge que nous avions acheté il y a 14 ans est en retraite anticipée sans avoir connu de vie active (quel veinard!). Pas d'adoucissant, mais du vinaigre blanc qui présente l'avantage de lutter contre le calcaire très présent dans nos sources. ET puis l'odeur... l'odeur du linge qui a séché en extérieur, qui porte les traces du vent, du soleil et des insectes qui sont passés l'effleurer... cette odeur est incomparable.
      La question de ne pas acheter de vêtements - un défi sur une année pour commencer - me plait bien. Seule exception : les chaussures. Avec un chien qui aime trotter 3 heures par jour, forcément ça s'use. Une condition : acheter de la qualité - pas des marques - de la qualité.
      Quant au repassage, mon fer à repasser vient de fêter ses 40 ans et il se porte comme un charme. J'en parle ici : https://zencok.blogspot.com/2017/03/vivre-still-life-14.html
      :) Belle soirée à toi!

      Supprimer
  2. De mon côté, je n'ai pas de sèche-linge, mais il est vrai que j'ai la chance de vivre à la campagne et d'avoir de l'espace pour étendre linge et draps. Le linge qui sèche dehors sent bon (à moins que le fermier d'à côté n'ait décidé d'étendre du fumier ce jour-là... dans ce cas-là, je cours vite lever le linge, je n'ai pas trop envie qu'il prenne ce parfum (sourire)). Sinon, je ne suis pas non plus dans la dépense vestimentaire. Je préfère acheter un livre. Bon, cela n'a pas le même usage, mais bon...
    Je note tous les conseils de Loom pour le linge blanc.
    Belle journée, chère Dad.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En écrivant, je me suis souvenue du bon vieux truc de ma grand-mère pour traiter en douceur le linge le plus sale : le laisser tremper durant une nuit avec un minimum de savon et le laver ensuite à température habituelle. Simplissime et peu gourmand en énergie. Les obligations de limiter nos consommations vont nous ramener à d'anciennes habitudes trop vite oubliées et certainement nous rendre créatifs.
      Ton voisin est un fermier ? quelle chance de donner sur la campagne! et... ses bonnes odeurs!:)
      Belle soirée!

      Supprimer
    2. Oui Dad, et de plus, c'est un fermier bio. Ses vaches se trouvent souvent dans le pré à côté, et nous avons même assisté une fois à la naissance d'un veau, en direct. :-)
      Belle soirée itou.

      Supprimer