Au
cœur d’un brouillard étrange,
un
brouillard flou et indécis,
dissipé et dense,
nous
entrevoyions parfois les arbres blanchis par la nuit,
les
présences de busards sur les branches
tandis
que la campagne avait des coquetteries douces et pastel.
Mais,
l’instant d’après, nous étions replongés
dans
des visions fantastiques, perdant tout repère.
Nous
progressions à travers ce paysage
tantôt
onirique, tantôt opaque,
accueillant parfois quelques luminescences.
La route nous semblait longue
et stupéfiante.
Enfin
le soleil maladif
s’est imposé comme un grand ballon blanc,
comme un roi pimpant et,
pour
chasser tout malentendu
(nous
allions passer une belle journée),
il
nous a accompagnés
vers
la ville flambante et ses terrasses ouvertes.
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