jeudi 14 novembre 2019

Vivre : trois p'tits tours et puis...


Ritratto di famiglia (dett.) / Cesare Vecellio / Museo Correr / Venezia

Décider une fois pour toutes que les esprits grognons n'ont pas de prise sur notre humeur. 
Décider que ras-le-bol des bougons et des mauvais coucheurs. Tourner vite fait les talons.
Partir en courant face au vent tonifiant. Notre vie bien trop courte n'a que faire des raseurs.

22 commentaires:

  1. Coucou. Malheureusement, le monde professionnel est rempli de gens qui râlent. Et bien souvent, même si le fait qu'ils râlent est pénible à vivre pour tout le monde, le fondement des railleries est juste et vrai.

    Certains de mes collègues viennent de suivre un cours sur le lâcher-prise au travail. Moi, j'ai refusé de le faire. Non pas que je sache toujours lâcher-prise, mais parce que je trouve que la hiérarchie qui nous maltraite ++ devrait plutôt s'atteler au véritable mal-être de ses collaborateurs qui râlent et qui s'entraînent dans une spirale négative que de leur donner de petits outils (dont je ne conteste pas l'efficacité hein!) pour se donner bonne conscience.

    Quant aux râleurs que l'on rencontre ailleurs, ceux-là, je les fuis aussi. Ed de plus en plus facilement! Comme quoi, se boucher les oreilles et s'en aller vaut bien bon nombre de conseils de thérapeutes plus ou moins avisés.

    Bises de plaine enrhumées.

    RépondreSupprimer
  2. Ces collègues râleurs, j'en ai connus bon nombre. Il suffisait de deux personnes de ce genre pour bousiller l'enthousiasme et la vitalité d'une équipe, car les râleries, comme les sourires du reste, ont un effet boule de neige saisissant. La raison de fond, je crois, comporte toujours du vrai : impossible de râler sans un fond de vérité. La question est de savoir ce qu'on fait de cette vérité-là : s'il y a motif à râler, est-ce que je râle ou est-ce que je métabolise pour en faire quelque chose de constructif (ou au moins ne pas rajouter du négatif au négatif) ? Râler, c'est sans doute une façon morale de polluer. Comme toi, je trouvais cela pénible et souvent, la seule défense possible pour moi était de fermer la porte de mon bureau en disant que j'avais un rapport délicat à rédiger (ce qui d'ailleurs la plupart du temps était vrai, car je n'avais tout simplement pas les énergies pour gérer à la fois mon travail et les états d'âme de certains collègues).
    Face à tout ce qui nous donne motif (légitime) à nous plaindre, n'avons-nous pas une responsabilité ? Une sorte de politesse, de morale vis-à-vis d'un groupe ou même d'une autre personne ? Ces cours de lâcher-prise sont des emplâtres sur une jambe de bois. Ils ne vont jamais aider les personnes à gérer les questions de fond. Ils donnent bonne conscience aux cadres et offrent de juteux bénéfices aux prestataires des cours.
    La plainte face aux difficultés nous remet en question dans notre manière de réagir aux contrariétés et aux problèmes, sans les nier ni les accepter.
    C'est sûr, se boucher les oreilles, au dehors est plus facile.
    Enrhumée ? As-tu pensé aux bains de sel de mer, super efficaces et bon marché ? Allez, je te souhaite que la fin de journée arrive vite et un très bon début de WE.

    RépondreSupprimer
  3. Réponses
    1. Vous parlez de la manière de traiter le rhume... ou les attitudes râleuses ? :)

      Supprimer
  4. J'adore les râleuses
    qui râlent
    sur les râleurs
    :-) :-) :-)
    (à prendre avec humour)

    PS1 : et pour les cadres ce n'est pas toujours plus facile car bien souvent nous n'avons même pas le droit de râler surtout si nous appartenons à un grand groupe ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 😊))) On est toujours le râleur de quelqu'un, c'est évident !
      Il n'empêche que, dans les groupes, résister à la mauvaise humeur ambiante peut être aussi difficile que de rester méditer sans bouger quand une nuée de moustiques s'intéresse vivement à votre personne. On peut s'entraîner. Mais tout le monde n'est pas Bouddha !
      Les cadres… les cadres ont leurs problèmes de cadres (j'en sais qqch pour avoir entendu R. me raconter ses journées tous les soirs pendant près de trente ans). Peut-être que les cadres attendent d'être à la maison pour râler ? Ce qui est sans doute une manière d'éviter de faire un BO ou de déprimer ? Belle soirée, Pascal.

      Supprimer
  5. Je lis que certains ont la malchance de connaître des râleurs ? Les pauvres ! Les râleurs ont besoin de notre aide, de notre lumière, de notre joie de vivre, ils ont besoin qu'on leur montre le chemin pavé de petits bonheurs simples et quotidiens et, si au bout du compte ils persistent dans leur monde triste et grincheux ne reste que la solution de les laisser à leur triste sort, de tourner les talons et de ne les revoir que lorsqu'ils auront lu le livre de Christine Lewicki intitulé "arrêtons de râler".

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Christine Lewicki ? "J'arrête de râler" ? Je propose que Dédé fasse une commande groupée : un cadeau cadeau de Noël tout trouvé pour ses collègues! Hum! Pas sûr qu'il serait apprécié, hélas, même si je suis certaine que cette lecture leur serait utile.
      Oui, les gens râlent. Beaucoup. Pour de multiples raisons. Et je me demande si la saison n'y est pas pour quelque chose : baisse de luminosité, froidure (pas le bon froid revigorant : le froid dont on souffre), tristesse des jours, que sais-je... La période qui va du 1er novembre à Noël m'a toujours semblé un peu critique. Il s'agit de trouver les moyens de faire face.
      Je vais aller me procurer le Lewicki : peut-être qu'elle donne des trucs pour éviter de râler contre les râleurs ? :) Toute belle fin de journée, Chinou.

      Supprimer
  6. Les râleurs, je les écoute un moment, mais s'ils persistent à râler à chaque fois que je les vois, je les évite. Car il est facile parfois de contaminer les autres avec des propos pessimistes. Moi je préfère les contaminer avec des mots optimistes. Ne dit-on pas que les mots ont une grande importance ? Si l'on râle tout le temps, notre vie ne sera faite que de situations fâcheuses ou désagréables. Par contre, si l'on remercie la vie à chaque instant, si on sait la savourer, l'apprécier, que de belles choses s'offrent à nous ! :-)
    Bon après-midi, chère Dad. Chez moi, pluie et neige...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Chère Françoise, si chez toi, il pleut et neige... tes mots dégorgent de soleil et du bon sens ;) Merci !

      Supprimer
    2. J'avais un ami psy qui disait : "l'être humain se fait une image du monde et s'arrange pour qu'elle lui soit constamment confirmée". J'approuve ce que tu dis, Françoise : si qqn râle avec raison, il a besoin d'être entendu. S'il persiste à ne faire que râler, il n'y a pas à continuer de l'écouter. Les gens négatifs peuvent nous tirer vers le bas. Les positifs nous entraînent aussi dans leur sillage. Observons-nous après avoir rencontré une personne solaire : on se sent mieux, plus vivants, plus heureux, non ? Le plus attire le plus, les coeurs attirent les cœurs :)))
      Pluie et neige ? C'est exactement ce que j'ai senti tout à l'heure sur le plateau en baladant le chien. Elles avaient envoyé des avant-courriers sous forme de vents et de souffles puissants. Belle soirée, chère Françoise.

      Supprimer
    3. Merci Julie ! :-)

      Une belle soirée à tous ! :-)

      Supprimer
  7. Coucou Dad, en voilà quelque sages résolutions !
    Merci pour tes mots qui donnent la pêche ;)
    Bonne soirée. Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La pêche ? Tant mieux, Julie, te voilà vitaminée! Belle et heureuse soirée.

      Supprimer
  8. Dédé, Pour le rhume, connais tu l'huile de pépin de pamplemousse ?

    https://www.alternativesante.fr/pepin-de-pamplemousse/la-verite-sur-le-pepin-de-pamplemousse

    Et pour Dad, hop un petit couché de soleil de cet été pour cette période pluie neige
    :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai : pas mal de nos pépins sont guéris par ceux de certains fruits.
      Merci pour le coucher de soleil, je l'accepte volontiers, tout comme la neige, la toute première neige qui s'apprête à tomber. Belle soirée, Pascal.

      Supprimer
    2. J'avais oublié les bienfaits de l'huile de pépin de pamplemousse ! Je vais vite dire à mon mari d'en prendre, voilà deux semaines qu'il traîne un rhume dont il ne parvient pas à se débarrasser. En plus, j'en ai dans ma pharmacopée.
      Merci de ce rappel, Pascal ! :-)

      Supprimer
    3. Regardes bien le % d'huile de pépin de pamplemousse dans le flacon car cela peu varier de 10% à 67% ;-)

      Supprimer
    4. J'utilise celle-ci : https://www.relaisbio.fr/extrait-de-pepins-de-pamplemousse/2241-citrobiotic-extrait-de-pepins-de-pamplemousse-epp-100ml-citrobiotic-4028864014021.html?gclid=Cj0KCQiAtrnuBRDXARIsABiN-7DdPFbXJSszkyJsJASMAjCSHl1E2MIi1jGbyOrfX0Kwc6S5RO9b25kaAgxFEALw_wcB
      Principaux ingrédients : Extrait glycérique de pépins et d'écorce de pamplemousse* (Citrus paradisi) bio 83 %, eau, antioxydant : acide ascorbique. Une glycérine biologique garantie 100% sans huile de palme est utilisée pour l'extraction de Citrobiotic.
      Mais attention l'huile de pépin de pamplemousse peut annihiler l'effet de certains médicaments, il vaut donc mieux la prendre loin de la prise de ceux-ci.
      Voilà ! :-)

      Supprimer
  9. Merci pour tous les conseils! J'ai attrapé un rhume non pas parce que dehors il neige mais parce que je travaille dans un espèce de bâtiment industriel tout pourri et le chauffage tombe continuellement en panne et comme les chefs sont nuls... et ben voilà. Ah tiens! Je râle! :-))

    RépondreSupprimer
  10. >> Pascal, Françoise : je vous annonce d'ores et déjà le contenu de mon post de demain :
    "Décider une fois pour toutes que les bactéries n'ont pas de prise sur notre humeur.
    Décider que ras-le-bol des virus et des douleurs."
    >> Dédé : prends bien soin de ta précieuse personne. Profite de ton congé et de l'air pur des sommets.

    RépondreSupprimer