dimanche 24 novembre 2019

Voyager : traverser le froid


Lac des Taillères / La Brévine
 
Infiltrer le Jura. Se perdre dans les frimas.
Regarder, mais sans aucun besoin de voir.
Accepter le lâcher prise, le laisser-faire, le non-savoir

9 commentaires:

  1. Coucou Dad. J'aime beaucoup cette photo épurée. L'atmosphère y est belle avec les couleurs du lac et du ciel et ces quelques fermes qui montrent une présence humaine. Le Jura est particulier. Moi qui viens de la montagne, c'est toujours un plaisir de découvrir des dénivelés plus doux dans des paysages qui restent sauvages. Il y a des paysages comme celui-là qui permettent une introspection, comme si on entrait dans son silence intérieur. Merci pour ce beau partage dominical et bises alpines venteuses.

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    1. Tu m'as donné l'envie d'une virée à ski de fond dans la vallée de Joux. Avec à la clé, une fondue! :-)

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    2. Et pourquoi ne pas aller dans sur les pistes sibériennes de la Brévine (c'est là que la photo a été prise)? Tu as raison, tout est épuré dans le paysage - architectures, lignes, lacs - et c'est infiniment apaisant. Je t'avouerais qu'avant de traverser la frontière et d'avoir découvert l'admirable versant français, je croyais que le Jura, c'était la chaîne de montagne suisse qui va de Genève à Bâle (comme on nous l'avait appris à l'école). De l'autre côté, des paysages encore plus vastes et boisés s'étirent à perte de vue. C'est admirablement dépouillé. Les habitats, les gens, les bêtes vont à l'essentiel. Beau dimanche ensoleillé.

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  2. Avec la première neige
    je retrouve à chaque fois
    cette joie de l’enfance.

    Devenir explorateur
    de ce nouveau monde de blancheur
    où toute trace humaine à disparu

    Dans ce silence si particulier
    qui nous enveloppe
    de sa douceur

    Les arbre
    en manteau de laine
    m’entraînent dans leurs histoires

    je lève les yeux
    et me voila partit dans un voyage
    intergalactique

    ou chaque flocon de neige devient planète
    défilant autour de moi
    à la vitesse de la lumière

    Chaque saison
    me comble
    de ses bonheurs
    :-)

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  3. Quel beau texte tu donnes là, Pascal. Oui, chaque saison apporte son lot de bonheurs et avec le froid, le soleil et la neige l'hiver nous fait des présents royaux. On est entouré de silence, de blancheur et d'émerveillement et on retrouve des joies d'enfant. Doux et joyeux dimanche!

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  4. Un paysage épuré, qui n'a besoin de rien d'autre. Il est calme, sérénité, beauté. Que demander de plus ? Rien.
    Belle fin de dimanche, ma chère Dad.

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    1. Il existe un lien très étroit entre les paysages, leur atmosphère, leur pureté et notre état d'esprit. Nous pouvons leur accorder toute notre attention, sentir quand une ambiance nous est favorable ou pas. Ainsi, ces vents qui peuvent nous stimuler, ceux qui nous apaisent et ceux qui peuvent nous rendre malades. Là-bas, c'était tout simplement parfait : un accord idéal entre humains, bêtes et nature. Belle soirée, Françoise.

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  5. Au sujet de ta photo :

    Connais tu Janine MODLINGER ?
    elle écrit dans "Beauté du presque rien"

    "Dehors. Une blancheur déployée, une bonté, là-haut des neiges, ici des brumes, la caresse de l’infini se donne au matin."
    :-)

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    1. Merci de me faire connaître cette poétesse. Je prends note. Belle soirée.

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