lundi 15 octobre 2018

Vivre : still life / 53




Tous les mois, éviter de penser corbeilles, déchiqueteuses et conteneurs.
Tous les mois, imprimer, signer et envoyer.
Penser à tous ces gens, ces inconnus, si proches, si lointains.
Penser à leur sort, espérer qu'un jour il devienne meilleur.
Penser à ce que disait Mirna de sa geôle chilienne :
savoir qu'on te connaissait, qu'on ne t'oubliait pas, ça t'aidait à tenir.
Alors, tous le mois poster contre l'oubli, poster et espérer qu'ils tiennent.

3 commentaires:

  1. Coucou. J'avoue ne pas tout saisir.. Ecrirais-tu donc à des gens qui sont en détention? Si c'est bien cela, cela me fait penser à tous ces bénévoles qui rendent visite aux prisonniers une fois par mois. Une petite visite sans prétention mais qui semble attendue avec impatience par nombre d'entre eux. Avoir un lien avec l'extérieur permet de rendre l'intérieur d'une cellule un tout petit peu plus grand. Bises alpines et belle après-midi.

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  2. C'est vrai que j'aurais pu être plus claire : ce sont les lettres contre l'oubli d'Amnesty. Ce mois-ci, adressées à des ministres en faveur de deux prisonniers (Iranien et Chinois) et contre les mariages forcés au Burkina Faso. D'où mes doutes, parfois, quant aux possibles corbeilles... Belle après-midi, chère et attentive Dédé!

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  3. Je comprends mieux. Merci de ton explication et bravo pour ton implication...

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