Coucou. Te voilà de retour! L'autre jour, je disais en colloque qu'il était de plus en plus difficile de travailler sereinement dans la boîte et qu'accompagner nos assurés dans un contexte plus qu'incertain demandait de plus en plus d'énergie. De plus en plus d'énergie pour être de moins en moins lumineux pour des gens qui auraient tellement besoin d'éclairages... mais qu'est-ce que ce monde professionnel dans le domaine du social devient?
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Du coup ma question du jour: comment être lumineux encore et toujours dans un monde parfois si sombre?
Eh oui... de retour, après de beaux parcours et de belles rencontres, ravie de trouver un peu de fraîcheur, notre bonne pluie et notre bon vent suisses, après des journées de soleil intense... Bonnes questions que tu poses. Bonnes questions, mais je ne suis pas sûre que le lieu adéquat pour en parler soit le monde professionnel. L'univers professionnel génère en grande partie nos éclipses d'énergies. Il n'est pas le lieu où l'on peut en parler pour les résoudre. Bien au contraire: ça ne fera qu'amplifier les discussions sans fin et stériles. La prise de recul par rapport au travail se fait ailleurs. La recharge de nos batteries se fait ailleurs. Devenir plus parcimonieux avec les énergies que nous octroyons à ce qui nous "use" est une démarche personnelle. Nous poser des limites. Nous autoriser à ne pas être parfaits. Donner seulement ce que nous pouvons donner. Aller vers ce qui nous alimente. C'est là que se trouve à mon avis l'équilibre : prendre ce dont nous avons besoin et donner ce que nous pouvons. Alors, nous pouvons rayonner. Et pourquoi vouloir rayonner au travail, absolument ? Si les conditions offertes sont difficiles et affligeantes, pourquoi et comment pourrions-nous y rayonner ? Ne vaudrait-il pas mieux restreindre nos objectifs et nous dire que si, sur dix personnes rencontrées, il y en a une ou deux que nous aidons réellement, c'est déjà bien. Et que si nous n'amplifions pas par nos réactions le mal-être ambiant, nous participons déjà à un mieux-être ? Vaste question, qu'on n'aura jamais fini de disséquer. Je comprends tes interrogations. Trouver la bonne distance face aux choses de la vie est une aptitude difficile à acquérir (souvent, c'est une maladie, ou la fin d'une maladie, ou la peur d'une maladie qui nous aide à relativiser) Quoi qu'il en soit, je te souhaite de bien terminer cette journée de travail, chère Dédé, et ensuite une très belle très douce soirée.
Merci pour ta réponse pleine de sagesse. Ce matin, ma collègue arrive dans le bureau et me dit: "ça va?" et se reprend en disant ensuite: "ça va dans la vie mais pas professionnelle?" et j'ai éclaté de rire en répondant que lui, ça allait bien et que le travail, ce n'était que du travail. :-) Je fais des progrès des fois. Bises de plaine.
Coucou. Te voilà de retour! L'autre jour, je disais en colloque qu'il était de plus en plus difficile de travailler sereinement dans la boîte et qu'accompagner nos assurés dans un contexte plus qu'incertain demandait de plus en plus d'énergie. De plus en plus d'énergie pour être de moins en moins lumineux pour des gens qui auraient tellement besoin d'éclairages... mais qu'est-ce que ce monde professionnel dans le domaine du social devient?
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Du coup ma question du jour: comment être lumineux encore et toujours dans un monde parfois si sombre?
Bises de plaine du lundi.
Eh oui... de retour, après de beaux parcours et de belles rencontres, ravie de trouver un peu de fraîcheur, notre bonne pluie et notre bon vent suisses, après des journées de soleil intense...
RépondreSupprimerBonnes questions que tu poses. Bonnes questions, mais je ne suis pas sûre que le lieu adéquat pour en parler soit le monde professionnel. L'univers professionnel génère en grande partie nos éclipses d'énergies. Il n'est pas le lieu où l'on peut en parler pour les résoudre. Bien au contraire: ça ne fera qu'amplifier les discussions sans fin et stériles.
La prise de recul par rapport au travail se fait ailleurs. La recharge de nos batteries se fait ailleurs. Devenir plus parcimonieux avec les énergies que nous octroyons à ce qui nous "use" est une démarche personnelle. Nous poser des limites. Nous autoriser à ne pas être parfaits. Donner seulement ce que nous pouvons donner. Aller vers ce qui nous alimente.
C'est là que se trouve à mon avis l'équilibre : prendre ce dont nous avons besoin et donner ce que nous pouvons. Alors, nous pouvons rayonner. Et pourquoi vouloir rayonner au travail, absolument ? Si les conditions offertes sont difficiles et affligeantes, pourquoi et comment pourrions-nous y rayonner ? Ne vaudrait-il pas mieux restreindre nos objectifs et nous dire que si, sur dix personnes rencontrées, il y en a une ou deux que nous aidons réellement, c'est déjà bien. Et que si nous n'amplifions pas par nos réactions le mal-être ambiant, nous participons déjà à un mieux-être ? Vaste question, qu'on n'aura jamais fini de disséquer.
Je comprends tes interrogations. Trouver la bonne distance face aux choses de la vie est une aptitude difficile à acquérir (souvent, c'est une maladie, ou la fin d'une maladie, ou la peur d'une maladie qui nous aide à relativiser)
Quoi qu'il en soit, je te souhaite de bien terminer cette journée de travail, chère Dédé, et ensuite une très belle très douce soirée.
Merci pour ta réponse pleine de sagesse. Ce matin, ma collègue arrive dans le bureau et me dit: "ça va?" et se reprend en disant ensuite: "ça va dans la vie mais pas professionnelle?" et j'ai éclaté de rire en répondant que lui, ça allait bien et que le travail, ce n'était que du travail. :-) Je fais des progrès des fois. Bises de plaine.
RépondreSupprimerDédé est sur la bonne voie... bravo, je suis fière de toi et de ta réponse!
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