Coucou ma Dad. Peut-être que toutes ces mers t'auraient donné... le mal de mer. La sagesse, c'est aussi savoir renoncer à certaines choses.
Je me rappelle d'un reportage visionné lors du festival du film alpin à Pontresina en 2014. Il y était question d'un alpiniste (le nom m'échappe) qui projetait de gravir le K2 avec une toute une équipe. Il n'est jamais monté car sa santé s'était subitement dégradée au camp de base. Il a donc dû rester cloitré dans sa tente pendant que ses collègues gravissaient le mythique sommet. De retour en Suisse, il expliquait qu'il était certes très déçu mais qu'il avait fait passer sa santé et sa famille avant toutes choses.
Bises de plaine... il continue de faire très chaud dans cette plaine du Rhône.
Cette mer près de Pals, elle était déchaînée et je crois bien qu'aucun estivant n'avait osé y entrer. Et pourtant, au-delà des vagues qui s'acharnaient sur la rive, l'eau se faisait à peine ondulante. J'ai hésité longtemps. Parfois, on hésite, on hésite... on tangue à 50 / 50 et on finit par braver le danger... ou pas. Ce jour-là... Je crois que le risque était juste un peu trop grand. La sagesse nous préserve, c'est sûr, mais elle nous prive aussi. Ces moments dans la vie où l'on est sur le ballant, sont fascinants, il y a quelque chose d'animal, d'instinctif dans notre choix final (malgré nos raisonnements). Ici, ce n'est pas vraiment qu'il fasse chaud, mais il fait lourd. Tandis qu'à quelques kilomètres, le Val de Travers est en train d'essuyer un orage phénoménal, les voiliers se prélassent sur le lac. Belle aprèm quand même (et n'oublie pas de boire en suffisance).
Coucou ma Dad. Peut-être que toutes ces mers t'auraient donné... le mal de mer. La sagesse, c'est aussi savoir renoncer à certaines choses.
RépondreSupprimerJe me rappelle d'un reportage visionné lors du festival du film alpin à Pontresina en 2014. Il y était question d'un alpiniste (le nom m'échappe) qui projetait de gravir le K2 avec une toute une équipe. Il n'est jamais monté car sa santé s'était subitement dégradée au camp de base. Il a donc dû rester cloitré dans sa tente pendant que ses collègues gravissaient le mythique sommet. De retour en Suisse, il expliquait qu'il était certes très déçu mais qu'il avait fait passer sa santé et sa famille avant toutes choses.
Bises de plaine... il continue de faire très chaud dans cette plaine du Rhône.
P.S. Ta photo, on dirait un tableau.
Cette mer près de Pals, elle était déchaînée et je crois bien qu'aucun estivant n'avait osé y entrer. Et pourtant, au-delà des vagues qui s'acharnaient sur la rive, l'eau se faisait à peine ondulante. J'ai hésité longtemps. Parfois, on hésite, on hésite... on tangue à 50 / 50 et on finit par braver le danger... ou pas. Ce jour-là... Je crois que le risque était juste un peu trop grand. La sagesse nous préserve, c'est sûr, mais elle nous prive aussi. Ces moments dans la vie où l'on est sur le ballant, sont fascinants, il y a quelque chose d'animal, d'instinctif dans notre choix final (malgré nos raisonnements).
RépondreSupprimerIci, ce n'est pas vraiment qu'il fasse chaud, mais il fait lourd. Tandis qu'à quelques kilomètres, le Val de Travers est en train d'essuyer un orage phénoménal, les voiliers se prélassent sur le lac. Belle aprèm quand même (et n'oublie pas de boire en suffisance).