Matin et soir, nous nous retrouvions dans la cage d'escalier où, l'espace d'un instant, le temps semblait s'être arrêté. Nous grimpions lentement les marches (ou les descendions), oublieux du monde qui, dehors, continuait de bruisser, de caqueter, de vociférer, oublieux de la vie active et de ses appels maints et variés. Nous émergions lentement de nos rêves (ou nous apprêtions à y entrer), illuminés, radieux et heureux de cet entre-deux.
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