L'Isle-sur-Sorgue
Ménerbes
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A force de grandes enseignes, à force de grande distribution, à force de chaînes, à force de standardisation, à force de filiales et de points de vente, à force de voir la réussite suivie d'agrandissements et de diversifications, on est soulagés qu'elles soient encore là, les minuscules, les artisanales, les anciennes, les indépendantes, plaisirs des yeux, régals du cœur, fragiles rafiots destinés à prendre l'eau.
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RépondreSupprimerPardon, fausse manip:
RépondreSupprimerVoici mon commentaire:
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Coucou. En lisant ton mail, je ne peux m'empêcher de penser à d'autres domaines que l'alimentaire dans lequel la standardisation s'installe. Prenons certains domaines professionnels (tiens le social par exemple...) dans lequel certains collaborateurs intelligents évoluent. Ils essaient d'innover, d'apporter des points d'amélioration dans les prises en charge avec les usagers, dans les procédures, tentent d'humaniser les rencontres avec lesdits usagers. Ces collaborateurs-là font peur, parce qu'ils réfléchissent encore et peuvent par conséquent être des nuisibles face à des bien-pensants qui eux ne savent ni...penser, ni réfléchir.
Alors on les éjecte, de manière brutale, en invoquant des arguments en premier lieu tout à fait légitimes mais qui, s'y on gratte un peu, s'effondrent rapidement. Et on standardise les prises en charge de plus en plus, les usagers deviennent des numéros, on les met dans des cases toutes faites pour lesquelles on a une réponse précise selon la catégorie choisie.
La standardisation des cerveaux... quelle plaie! Il reste encore l'infime espoir que certaines personnes arrivent encore à innover, à lutter contre vents et marées, comme ces petites enseignes que tu nous montres aujourd'hui. Mais franchement, l'espoir s'amenuise de jour en jour.
Bises de plaine de Dédé qui ne décolère pas depuis hier matin.
Eh oui, qui dit grande distribution, dit normalisation. On est censés consommer du prêt à manger et du prêt à penser, un peu dans tous les domaines. C'est difficile d'en faire le constat. Je pense qu'autant que possible, il est bon de les soutenir, ces petites structures (commerciales, locales, mentales) qui s'efforcent de tenir, contre vents et marées. Il est bon de ne pas se laisser écraser par les rouleaux compresseurs de tout poil. On peut se sentir tout petits, mais il s'agit de le faire quand même. Juste parce que si on ne le faisait pas, on pourrait difficilement continuer de se regarder dans un miroir.
RépondreSupprimer(Très prosaïquement, il y avait sur Amazon cet été un objet que je cherchais depuis longtemps. A bon prix, naturellement. Introuvable ailleurs. Mais sachant ce qu'on sait sur leur manière de traiter leurs employés, et de faire circuler des TIR remplis à 10% d'un coin à l'autre de l'Europe, j'y ai renoncé. Ce n'est rien du tout, une fraction de goutte, mais je crois qu'il faut commencer à boycotter systématiquement).
Pour le reste, désolante situation, je t'ai répondu par ailleurs. Bises solidaires.