lundi 21 décembre 2020

Vivre : les écarts de température

 
Lovers / 1984 / Georg Baselitz / Albertina Museum / Vienne
 
 
Il est frileux comme ce n'est pas permis. Une légère brise au cœur de l'été le fait éternuer. Pas gentille, je ris (je ne parviens pas à m'en empêcher).
Lui aime me chambrer à propos du froid, que je ressens mais dont je ne souffre pas. Il se plait parfois à me rappeler que nos salles de bains sont aussi pourvues d'eau chaude (et que, en cas de besoin, il y a même des mélangeurs à disposition). 
Deux cœurs, deux brûleurs, sous un même toit. Avec l'amour en guise de thermostat.
 

2 commentaires:

  1. Je me demande parfois si les acquéreurs d'une œuvre de Baselitz n'accrochent pas ce genre de tableau « à l'envers » histoire de le voir… à l'endroit…

    Dans un couple la gestion des thermostats et de la température de la chambre sont parfois la source des changements d'ambiance.
    On peut passer d'une réflexion glaciale à une remarque chaudement mûrie… !
    ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah! je parie que tu es allé vérifier sur Google si Dad n'avait pas perdu le nord en postant ?
      Non : Baselitz a une vue renversante du couple. C'est vrai que lors de la rencontre, il arrive de perdre la tête. Ou alors se retrouve-t-on sans dessus dessous ?
      Toujours est-il que s'il est préférable de ne pas être en froid, et si certains l'aime chaud (très chaud), en amour il me semble que le pire, le pire vraiment, c'est de rester dans le tiédasse.
      Enfin : question de goûts! Cela dit, puis-je vous souhaiter, à toi et à ta dulcinée une chaleureuse soirée ?

      Supprimer