Dans la vie, on n'éveille jamais assez souvent le sentiment du commencement en soi, et nul besoin pour cela d'un grand changement extérieur, car nous modifions le monde depuis notre cœur même, et si celui-ci veut bien être neuf et incommensurable, celui-là se présente alors comme au jour de sa création : infini.
Le dernier jour, grande fatigue. Lassitude, épuisement, intuition intense de ce qui touche à sa fin. Loin des festivités, sobre pitance (trop de trop finit par assommer). Il s'agit de s'alléger pour commencer en beauté. Le lendemain, dès les premières lueurs, on se sent prête à avancer, comme un paddle délesté de toute attente, mais pesant son poids d'espérance.
Très sincèrement, tout simplement, douce Année pleine d’Espérance.
RépondreSupprimerMerci! à mon tour : que l'année soit généreuse envers vous ! et que cette générosité puisse circuler sans discontinuer !
Supprimer