rien à voir : le Piémont au printemps
Les canards sont repartis et quelques vacanciers ont rouvert leurs volets. Nous dérangeons tous les matins quatre chevreuils pas vraiment effarouchés. La forêts nous offre à l'aube profusion d'ail des ours et de chansons. Le paysage reprend peu à peu des couleurs comme un grand malade en voie de guérison. La pluie est allée se faire voir ailleurs malgré les prévisions et à six heures tapant sur la terrasse le merle ou le rouge-gorge savent parfaitement nous signifier que leur jauge est vide et qu'il serait temps d'y remédier. Les levers sont glacials et les après-midis quasi caniculaires. Bref, le printemps et l'hiver se querellent dès l'aurore. Des bouleversements se préparent, remue-ménage et tintamarre. Il est grand temps de troquer boots noires contre All Stars.
Nike y a faire comme ça alors !
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