La tempête a fait d'énormes dégâts pas bien loin de chez moi. Une splendide et majestueuse route d' entrée longue de 300/400 m bordés de six rangées de peupliers plus que centenaires. J'évalue au moins 300 à 350 le nombre d'arbres. Un lieu de promenade recherché dans la densité urbaine. La route rectiligne débouchait à l'origine sur une immense propriété privée de petits châteaux et annexes d'une dynastie textile et industrielle au temps de la splendeur de cette activité dans le Nord de la France, au XIXe siècle jusqu'aux années 1970 Depuis lors tout a été démoli, les petits châteaux les friches industrielles, au profit de maisons individuelles bourgeoises et d'un grand EHPAD. L'allée majestueuse fut gardée. Mais la tempête a dévasté les peupliers qui montaient aux cieux. Beaucoup d'arbres sont tombés. La municipalité a décidé de tout raser par mesure de sécurité. C'est fait. Aujourd'hui l'ensemble ressemble à un vrai champ dévasté après la bataille. Très triste ! L'engagement municipal est de tout replanter, Mais combien d'années faudra-t-il attendre pour retrouver la beauté perdue ?
Oh... je comprends ta tristesse. quelle désolation et quelle perte! C'est beau, cette expression " les peupliers qui montaient aux cieux". C'est exactement ça : cet élan vers qqch de très haut. Ici, la forêt et ses habitants son nos plus proches voisins. Autant dire que nous vivons avec les arbres et à leur rythme. La proximité est territoriale et émotionnelle. Les voir souffrir (y compris de la canicule l'été) est un réel chagrin. Ils sont en majorité très hauts et très minces, ce qui les rend très vulnérables. Malgré tout, ils sont source d'équilibre et de sérénité. Des enseignants en sagesse (leur résilience, leur mort, leurs rejets). De nobles voisins, vraiment. Belle soirée.
Un livre qui t'intéresserait sans doute si tu ne le connais déjà : « Être un chêne » de Laurent Tillon. L'auteur nous parle des grands secrets de la forêt et comment se vit concrètement une communauté forestière. Le texte se nourrit à la fois de science, de poésie et de philosophie. Passionnant !
La tempête a fait d'énormes dégâts pas bien loin de chez moi. Une splendide et majestueuse route d' entrée longue de 300/400 m bordés de six rangées de peupliers plus que centenaires. J'évalue au moins 300 à 350 le nombre d'arbres. Un lieu de promenade recherché dans la densité urbaine. La route rectiligne débouchait à l'origine sur une immense propriété privée de petits châteaux et annexes d'une dynastie textile et industrielle au temps de la splendeur de cette activité dans le Nord de la France, au XIXe siècle jusqu'aux années 1970 Depuis lors tout a été démoli, les petits châteaux les friches industrielles, au profit de maisons individuelles bourgeoises et d'un grand EHPAD. L'allée majestueuse fut gardée. Mais la tempête a dévasté les peupliers qui montaient aux cieux. Beaucoup d'arbres sont tombés. La municipalité a décidé de tout raser par mesure de sécurité. C'est fait. Aujourd'hui l'ensemble ressemble à un vrai champ dévasté après la bataille. Très triste ! L'engagement municipal est de tout replanter, Mais combien d'années faudra-t-il attendre pour retrouver la beauté perdue ?
RépondreSupprimerOh... je comprends ta tristesse. quelle désolation et quelle perte!
SupprimerC'est beau, cette expression " les peupliers qui montaient aux cieux". C'est exactement ça : cet élan vers qqch de très haut.
Ici, la forêt et ses habitants son nos plus proches voisins. Autant dire que nous vivons avec les arbres et à leur rythme. La proximité est territoriale et émotionnelle. Les voir souffrir (y compris de la canicule l'été) est un réel chagrin. Ils sont en majorité très hauts et très minces, ce qui les rend très vulnérables. Malgré tout, ils sont source d'équilibre et de sérénité. Des enseignants en sagesse (leur résilience, leur mort, leurs rejets). De nobles voisins, vraiment. Belle soirée.
Un livre qui t'intéresserait sans doute si tu ne le connais déjà :
Supprimer« Être un chêne » de Laurent Tillon. L'auteur nous parle des grands secrets de la forêt et comment se vit concrètement une communauté forestière. Le texte se nourrit à la fois de science, de poésie et de philosophie. Passionnant !
Ah! par un heureux hasard, il est sur ma pal. Je le place tout en haut! Merci!
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