Trouvé dans le sous-bois les premières pousses d’ail des Ours qui pointaient au point du jour le bout de leur nez. Fragiles, tendres, offertes malgré la bise glaciale, fidèles à leur rendez-vous annuel, cadeau inespéré en ces jours avares de bonnes nouvelles, elles apportent une raison d'espérer. La soupe émeraude de midi aura la couleur précieuse d'une confiance retrouvée.
Ici, les arbres sont en fleurs. Camaïeux de couleurs. Un rayon de soleil, nous voilà chavirés.Un peu de lumière enfin.
RépondreSupprimerOui. Soyons confiants malgré tout.
en fait, je crois que ce matin ma confiance était due à la nature et à ses extraordinaires capacités (j'ai toujours estimé que vivre à son contact était un privilège immense, car la nature a d'immenses capacités de résilience.)
SupprimerQuant à l'être humain... j'avoue que je pense particulièrement à certaines citations d'Einstein ces derniers jours (Entre autres : "Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue.")
Je ne peux pas ignorer les nouvelles. Je m'efforce de me tenir informée de ce qui se passe, jour après jour dans le monde où nous vivons. Mais j'avoue qu'il m'en coûte. Vraiment.
Voilà pourquoi ces petites pousses tendres m'ont tellement attendrie au soleil levant. Belle et douce soirée à vous.